Le ministre des Transports et des Renseignements a commenté la démission du Premier ministre libanais Saad Hariri et ses conséquences en décrétant que le Liban n’existe plus et que l’Iran a pris sa place. Il a averti qu’Israël ne laissera pas l’Iran s’approcher des frontières nord d’Israël, que ce soit en Syrie ou en Iran. Israël Katz a notamment dit: “La démission de Saad Al-Hariri a permis de dévoiler le vrai visage du Hezbollah, ce que nous affirmons depuis longtemps et que le monde peut voir aujourd’hui: Saad Hariri n’était qu’une feuille de vigne car en fait, le Liban est contrôlé par le Hezbollah et l’Iran. Il a appelé la communauté internationale à imposer des sanctions contre le Liban tant que le Hezbollah ne sera désarmé comme l’exige une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Concernant le programme nucléaire iranien, le ministre a été clair: “Il y a un consensus politique et militaire en Israël sur cette question, Israël ne laissera pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire”. Il a apporté sa préférence pour une solution diplomatique assortie de lourdes sanctions mais a précisé qu’Israël n’hésitera pas à intervenir au cas où car il s’agit d’une “ligne rouge”. Il s’est réjoui du fait que le président américain Donald Trump s’est rangé du côté d’Israël et est aujourd’hui à la pointe du combat pour modifier l’accord dangereux signé sous son prédécesseur.
De son côté, le président français Emmanuel Macron, en visite dans les émirats arabes a lui-aussi exprimé son “inquiétude” face à l’attitude de l’Iran, mais en bon européen, il a appelé à un “dialogue” avec le régime des mollahs…
Photo Yonatan Sindel / Flash 90