Le journaliste antisioniste du Haaretz Guidon Lévy fait à nouveau parler de lui. Evoquant la rue baptiseé au nom de Yasser Arafat dans la bourgade arabe israélienne de Jatt, il a titré son article d’opinion: “J’aurais été heureux d’habiter dans une rue Yasser Arafat à Ramat Aviv”. Dans son article il explique que ce serait un honneur pour lui de résider dans une rue “qui porte le nom d’un prix Nobel de la Paix, d’un ancien ennemi, fondateur du peuple qui vit à nos côtés”. Les innombrables proches des victimes du “prix Nobel” apprécieront.
Il termine son article par une phrase particulièrement révoltante. Parlant des noms des rues des villes israéliennes, il ose dire que beaucoup de dirigeants sionistes qui sont nommés “ont bien plus de sang sur les mains que Yasser Arafat!”
Le seul point “positif” qui ressort de son article nauséabond est que Guidon Lévy reste un gauchiste cohérent. Il cite Ramat Aviv en précisant que cette partie de la ville a été construite sur l’ancien village arabe Sheikh Munis déserté par ses habitants. L’immense majorité des gens de gauche dénoncent généralement “l’occupation” de la Judée-Samarie mais ferment les yeux sur le fait que pour les Arabes, palestiniens comme israéliens, l’Etat Israël de 1948 est tout autant un “territoire occupé” que Kiryat Arba, Ofra ou Elon Moreh.
Photo Flash 90
A noter, si votre traduction est bonne qu’il parle de Yasser Arafat comme du “fondateur du peuple qui vit à nos côtés ». Il admet donc que le Peuple palestinien dont il serine tant les oreilles n’a pas plus de… 50 ans, 55 au plus. On le savait bien sûr mais sous sa plume, c’est savoureux !