Le chef d’Etat-major Gadi Eisenkot a annoncé jeudi qu’il a finalement pris la décision, en concertation avec le Procureur général de Tsahal, de renoncer à l’avancement du lieutenant-général Ofek Boukhris, qui était pressenti pour devenir le prochain commandant de la division des Opérations de Tsahal.
L’officier supérieur des Golani est accusé de harcèlement sexuel et de plusieurs viols par une ancienne soldate qui se trouvait sous ses ordres. Bien qu’Ofek Boukhris nie catégoriquement les faits, le chef d’Etat- major l’a déjà mis à pied en attendant que l’enquête s’achève et a annoncé jeudi qu’il prolonge cette mesure de trente jours supplémentaires. Il s’est déjà prêté au détecteur de mensonges et la plaignante devrait subir ce test dans les jours qui viennent.
L’avocat militaire de la défense, général (rés.) Asher Halperin, a indiqué que son client comprend la décision du chef d’Etat-major mais se dit convaincu que l’enquête prouvera sa bonne foi. De source militaire on indique que si l’officier sort blanchi de cette affaire il retrouvera un poste élevé au sein de la hiérarchie de Tsahal.
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