Le vice-ministre de la Défense Elie Ben Dahan a évoqué le récent clash entre le Premier ministre et le ministre de l’Education lors de la dernière réunion du cabinet restreint. Il a donné raison à son chef de parti en indiquant qu’il était primordial que la question de l’intervention de Tsahal dans les zones A de Judée-Samarie soit débattue dans le cadre du cabinet et ne soit pas réglée juste entre le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef d’Etat-major.
Le vice-ministre a rappelé l’horrible attentat de l’hôtel Park de Netanya, il y a exactement quatorze ans à Pessah’, qui était notamment dû au fait que Tsahal n’était plus entré depuis des années dans les villes arabes de Judée-Samarie, laissant ainsi les cellules terroristes se multiplier sans problème.
“Il ne faut pas retomber dans les erreurs d’Oslo et faire en sorte que les choix importants se traitent dans le cadre du cabinet et non entre deux ou trois personnes”, rappelle Elie Ben-Dahan. En 1993, les négociations sur ces accords s’étaient déroulées durant des mois sans que le cabinet n’en soit averti. Seuls Itshak Rabin, Shimon Pérès et sa proche cour (Yossi Beilin, Ouri Savir, Ron Pundak, Yaïr Hischfeld etc.) étaient dans le secret.
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