Selon un sondage publié mercredi par l’Institut israélien de la démocratie et l’Université de Tel Aviv, un maigre 12,3% des Juifs israéliens déclarent qu’ils accepteraient la partition de Jérusalem, si un accord de paix était signé.
L’écrasante majorité (71,7%) a répondu que la ville devrait rester unifiée et rester la capitale d’Israël – et ne pas être partagée en tant que capitale duale avec un futur Etat palestinien.
Parmi ceux-ci, 19,9% ont déclaré que les lieux saints islamiques pourraient être exclus du contrôle israélien.
Un autre 6,8% ont déclaré qu’ils accepteraient que Jérusalem devienne un «corpus separatum» – une sorte de ville internationale administrée par les Nations Unies, comme proposé par la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies en 1948.
Encore moins ont soutenu l’idée de Jérusalem devienne une double capitale à la fois pour Israël et un futur État palestinien, tout en restant sous la pleine souveraineté israélienne, avec seulement 5,5% des Juifs israéliens soutenant un tel arrangement.
Mais les Arabes israéliens soutiennent massivement le statu quo de la capitale israélienne, avec 43,5% soutenant la partition de Jérusalem, alors que 21,9% disent que la ville devrait rester unie, mais en tant que capitale conjointe d’Israël et d’un Etat palestinien. 10,6% ont déclaré qu’ils soutenaient Jérusalem devenant une ville internationale.
Malgré leur soutien à la préservation de Jérusalem en tant que ville unifiée, près des deux tiers (61,2%) des Juifs israéliens croient que la ville est déjà divisée de facto entre les quartiers à prédominance juive et les quartiers arabes. Un peu plus d’un tiers (35,2%) disent que la ville n’est pas divisée de facto.
Par Nathan Berdugo – JSSNews