Malgré le boycott annoncé par quelques centaines de participants, Donald Trump a été accueilli par des applaudissements enthousiastes à la conférence de l’AIPAC. Le candidat républicain a entamé son discours en disant: « Je suis peut-être nouveau en politique mais pas dans mon soutien à l’Etat juif! ». Il n’a pas abordé ses déclarations ambiguës concernant sa « neutralité » dans le processus de paix ni ses propos émis juste avant son intervention sur la nécessité pour les pays qui recoivent l’aide militaire américaine – Israël compris – de financer désormais partiellement cette aide.
Donald Trump s’est engagé à lutter contre le terrorisme arabe et à opposer un veto américain à toute tentative de l’ONU d’imposer une solution à Israël: « Personne n’est habilité depuis des milliers de kilomètres de distance à imposer une solution à Israël ». Il a rajouté que la paix avec les Palestiniens ne sera possible que lorsqu’ils cesseront leur incitation et reconnaîtront Israël comme patrie du peuple juif. « Il n’y a pas d’équivalence morale entre les deux parties, mais malheureusement Barack Obama a tourné le dos aux alliés des Etats-Unis et donné des gages aux ennemis », a-t-il clamé sous les applaudissements.
Sur l’Iran, il a dénoncé l’accord signé par les grandes puissances et promis d’être très sévère avec Téhéran. Il a énuméré les conflits ou points de tensions qui sont alimentés par l’Iran et indiqué : « Nous stopperons l’exportation du terrorisme par l’Iran. Nous avons accordé cent-cinquante milliards de dollars à l’Iran en échange de tien du tout. L’Iran est un problème et le restera sous ma présidence », a-t-il déclaré.
Plusieurs fois interrompu par une « standing ovation », le candidat atypique a électrisé l’assistance lorsqu’il a promis de « transférer l’ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, capitale éternelle du peuple juif ». Rappelons que cette promesse a été faite par de nombreux candidats par le passé, républicains comme démocrates, mais n’a jamais été tenue jusqu’à présent.
Le candidat républicain a bien-sûr évoqué la conversion au judaïsme de sa fille Ivanka et s’est dit fier d’avoir deux et bientôt trois petits-enfants juifs.
Et tout comme Hillary Clinton quelques heures auparavant, il a annoncé que dès son élection il invitera le Premier ministre Binyamin Netanyahou à la Maison Blanche.
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