La commission ministérielle législative a approuvé la proposition de loi de la députée Shouli Moualem (Habayit Hayehoudi) destinée à faire pression sur les maris religieux qui refusent d’accorder le divorce à leur épouse. Selon ce texte, les maris récalcitrants qui effectuent une peine de prison pour cela verront leurs conditions de vie religieuse réduites et certains privilèges annulés. Il s’agit par exemple de l’interdiction de détenir des livres de Torah, d’étudier la Torah, de participer à des cours ou encore d’obtenir des repas labélisés d’une cacherout spéciale.
Shouli Moualem a expliqué qu’il n’est pas logique qu’un mari qui refuse de suivre les injonctions des juges rabbiniques et qui fait souffrir son épouse puisse ensuite avoir l’audace d’exiger des privilièges religieux en prison en invoquant son désir de vivre ‘une vie religieuse normale' ».
La députée ainsi que le mouvement Emouna qui la soutient espèrent que ces mesures aboutiront à la libération de davantage de femmes qui souhaitent divorcer.
Photo Hadas Parush / Flash 90