Devant un public galvanisé qui l’a ovationné durant de longues minutes, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a prononcé un discours de victoire tard dans la nuit sans attendre les résultats définitifs.
Il a longuement remercié toutes celles et ceux qui ont participé activement à la campagne et à la victoire du parti, citant les noms de chacun et en premier les ministres Israël Katz et Miri Reguev ainsi que le député Micky Zohar qui ont été les chevilles ouvrières de cette victoire. “Nous avons vaincu malgré tous les pronostics et toutes les attaques”, a-t-il dit sous les applaudissements nourris.
Le Premier ministre a prononcé un discours plutôt émotionnel, sans évoquer une seule fois ses adversaires mais en se concentrant sur les acquis des gouvernements qu’il a dirigés depuis dix ans dans les domaines économique, énergétique, sécuritaire et diplomatique. Sur ce dernier point il a notamment évoqué les développements diplomatiques des pays arabes et musulmans qui sont encore à venir, et a répété qu’il compte étendre la loi israélienne sur la vallée du Jourdain et les localités juives de Judée-Samarie.
Autre passage important de son discours, son appel à la fin des “spirales d’élections” et à la “réconciliation”, après une campagne qui fut extrêmement violente. Sans prendre d’engagement et donner de précisions, il a annoncé vouloir former “un gouvernement national fort”, n’excluant apparemment pas un gouvernement d’union. Il a indiqué qu’il rencontrera mardi matin les chefs des partis de la coalition pour envisager la suite des événements.
Très souvent interrompu par les chants et ovations de l’assistance, il n’a pas manqué de remercier son épouse Sarah, elle-aussi très ovationnée, et ses deux fils Avner et Yaïr.
Il est évident que les résultats finaux auront ont influence décisive sur la marge de manoeuvre du Premier ministre. Avec une coalition de 61 sièges, il n’aura besoin de personne, avec 59 ou 60 sièges il devra compter sur des “transfuges” d’autres partis, et avec moins que cela, il sera obligé d’aller vers un gouvernement d’union forcée. Mais pour l’instant, ni Avigdor Lieberman ni Benny Gantz ne démordent de leur refus de siéger avec lui…
Photo Olivier Fitoussi / Flash 90
Le Patriarche BIBI l’homme à la Baraka est toujours debout !
Les ennemis porteurs de haine n’ont encore rien compris.
ISRAËL FOREVER