Le candidat au poste de Premier ministre s’est exprimé mardi devant les ambassadeurs des pays de l’Union européenne. A l’ordre du jour principal, le conflit israélo-palestinien. A la question prévisible de l’un des diplomates, Benny Gantz a refusé de dire s’il est pour ou contre la solution des deux Etats, se contenant de dire “qu’il ne faut pas forcément s’accrocher à des formules toutes prêtes”. Par contre, il a repris un argument typique de la gauche qui a déjà montré qu’il est le produit d’une conception erronée et qu’il mène droit à l’échec: “Israël est la plus grande puissance dans la région, c’est donc à nous de prendre l’initiative”.
Dans le jargon politique de la gauche israélienne “prendre l’initiative en position de force” est la formule innocente qui désigne des mesures unilatérales de retraits israéliens avec démantèlements de villages juifs et expulsions massives de familles juives.
D’ailleurs, sur la question des deux Etats également, des couacs sont apparus au sein du parti Bleu-Blanc. Yaïr Lapid prône une “séparation” d’avec les ‘Palestiniens’ qui ménerait selon lui à la création d’un Etat, alors que Yoaz Hendel a déclaré sur la chaîne Aroutz 13 qu’une telle solution n’existe pas.
Benny Gantz a également été interrorgé sur les relations privilégiées qui lient le président américain Donald Trump et le Premier ministre Binyamin Netanyahou, pour savoir si lui, en tant que Premier ministre, serait capable d’entretenir la même qualité de liens: “Ce sont les intérêts communs qui créent le type de relations. Les Etats-Unis et Israël partagent de nombreux intérêts, et donc, n’importe quel dirigeant israélien est capable d’entretenir de bonnes relations avec un président américain. Et je suis convaincu que ce sera ainsi entre le président Trump et moi“!!! (sic)
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