Le Wall Street Journal révèle que selon des sources diplomatiques américaines, le président Barack Obama a l’intention de remettre le processus de “paix” sur les rails avant la fin de son mandat afin de permettre à son successeur de mieux reprendre le flambeau. Des conseillers du président américain travailleraient sur un plan de relance des pourparlers encore avant le départ de Barack Obama de la Maison Blanche c’est à dire début 2017. Le document incluerait notamment le soutien américain à une résolution du Conseil de sécurité en faveur de la solution des deux Etats, ce que les Américains refusaient jusqu’à présent.
Autre hypothèse évoquée, plus “neutre” celle-ci, un discours de principe du président américain réaffirmant les bases sur lesquelles une solution du conflit devrait être trouvée. Les sources diplomatiques indiquent que le président Obama veut absolument marquer la fin de son mandat par un geste fort qui restera gravé et duquel devra s’inspirer celui ou celle qui lui succédera.
Mais il existe aussi un scénario plus “agressif” dans lequel le président américain serait beaucoup plus précis dans sa formulation: il demanderait à Israël de cesser la construction juive en Judée-Samarie et d’accepter que Jérusalem-est devienne capitale de la “Palestine” et en contrepartie, il demanderait aux Arabes palestiniens de reconnaître Israël comme patrie du peuple juif et qu’ils renoncent au “droit du retour”.
En Israël on se méfie d’une telle intervention de fin de mandat qui a un air de déjà-vu, alors que du côté de l’Autorité Palestinienne on s’en réjouit: “Barack Obama peut être le sauveteur ou le fossoyeur du processus de paix” indique-t-on à Ramallah.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90