Sur demande du député Amir Ohana (Likoud), la commission parlementaire de l’Education consacrera une séance la semaine prochaine aux interventions de l’organisation Shovrim Shatika (Breaking the Silence) dans les écoles et lycées. Récement, et malgré une interdiction générale décrétée par le ministre de l’Education il y a un an déjà, des représentants de cette organisation anti-israélienne sont venus parler à des lycéens de Jérusalem à l’invitation du directeur de leur établissement.
Suite à cela, le directeur a été convoqué au ministère de l’Education pour éclaircissements. Pour Amir Ohana, c’en est trop: “Outre le fait qu’il y ait eu transgression d’une consigne du ministre, il y en a assez d’entendre ces flots de mensonges sur Tsahal répandus par ces activistes et l’auto-destruction qu’ils pratiquent dans le cadre de notre système éducatif”.
Le député accuse Shovrim Shetika d’intentions purement malveillantes: “Même en supposant – en théorie – que les allégations de Shovrim Shetika fussent exactes, elles ne constitueraient qu’un pourcentage infime dans le cadre des contacts quotidiens et délicats des soldats de Tsahal avec la population arabe palestinienne. Présenter ces cas hypothétiques comme étant une politique délibérée de Tsahal est un mensonge pervers”.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90