Près de 21 ans après le meurtre de Rabin, des membres du conseil de Judée-Samarie et des chefs de conseils régionaux, ont été accueillis au Centre Rabin de Tel Aviv. Un guide les a accompagnés tout au long de cette visite au cours de laquelle les échanges de vue ont suscité parfois des discussions, certains des participants tenant à exprimer leur opinion. L’ancien député Moshé Peled a déclaré par exemple qu’il s’agissait du ‘centre le plus politique existant en Israël’ en ajoutant : ‘Vous causez du tort à Rabin !’
A la fin de la visite, le groupe a rencontré Dahlia Rabin, fille de l’ancien Premier ministre, qui a elle-même été députée et ministre et qui dirige aujourd’hui le centre érigé en souvenir de son père. Assise autour d’une table avec ses hôtes, elle leur a déclaré : « Après plus de 20 ans, j’ai décidé d’ouvrir un dialogue avec le public sioniste religieux et avec les habitants des localités juives de Judée-Samarie ».
Elle a ajouté : « Il est naturel que vous ayez des remarques et des commentaires et que nous ne soyons pas d’accord sur tout. Mais ce qui est essentiel, c’est que nous entamions un dialogue démocratique et que nous le poursuivions Je serais heureuse que vous nous ameniez votre public ici pour que nous puissions avoir des discussions directes ».
Cette invitation n’était pas du goût de tous les participants. Une femme a déclaré à Léa Rabin : « Je n’ai pas l’intention d’amener mes enfants dans ce musée. Il y a beaucoup d’incitations et des choses inexactes sur la population des implantations ». D’autres critiques ont été émises que Léa Rabin s’est efforcée d’écouter tout en admettant qu’elles n’étaient pas faciles à entendre. Photo Aroutz Sheva