Le Premier ministre Binyamin Netanyahou était à Kfar Ha-Maccabia pour présider le traditionnel “pot” de Rosh Hashana du Likoud. Il a énuméré les acquis du gouvernement et a dressé un tableau de la situation d’Israël dans la région et dans le monde. Parmi les réussites citées par le Premier ministre: le renforcement de l’économie, l’amélioration de la concurrence dans le domaine de la consommation courante, l’augmentation des salaires des soldats, la baisse des prix des transports publics, l’instauration d’un compte épargne à la charge de l’Etat pour chaque enfant qui naît, l’arrêt de l’entrée de clandestins en Israël et le développement impressionnant du réseau routier et ferroviaire. Sur ce dernier point, Binyamin Netanyahou a adressé un éloge appuyé et remarqué au ministre des Transports Israël Katz avec lequel les relations s’étaient beaucoup détériorées ces dernières semaines: “Vous faites un travail formidable”, lui a-t-il notamment dit.
Sur le plan international, Binyamin Netanyahou a insisté sur le fait que la notion “d’isolement d’Israël” brandi par l’opposition est une vue de l’esprit. “Savez-vous combien de dirigeants de la planète j’aurai rencontré cette année? Deux-cent cinquante cinq!!”, a-t-il dit sous les applaudissements. Il a raconté combien il entend de choses positives sur Israël lors de ses rencontres. Il a remercié les diplomates et les ministres qui déploient des efforts considérables pour faire connaître Israël et faire comprendre aux autres pays à quel point ce pays peut être utile à la communauté internationale.
Et concernant la sphère proche-orientale, il a noté avec satisfaction que la glace s’est également brisée avec un certain nombre de pays arabes de la région, mais sans entrer dans les détails: “Le rapprochement entre Israël et certains pays nous aidera dans la recherche d’une solution du conflit avec les Arabes palestiniens, du moins ceux qui souhaitent une paix réelle”, a-t-il assuré, rajoutant que “seuls les forts subsistent au Proche-Orient, comme c’est le cas d’Israël, et c’est avec eux que la paix peut se construire”.
Photo Gili Yaari / Flash 90