Celui que les médias et la gauche israélienne présentaient il y a encore un an comme “le grand espoir de la coexistence judéo-arabe” n’a pas mis longtemps à jeter son masque. Mais cette fois-ci il a dépassé toutes les limites de l’indécence. Ayman Oudeh a voulu répondre à ceux en Israël qui lui ont reproché d’avoir participé à la cérémonie en souvenir de Yasser Arafat à Ramallah alors qu’il n’avait pas daigné assister aux obsèques de Shimon Pérès z.l.
L’explication qu’il fournit fait froid dans le dos et fait une nouvelle fois se poser la question: quand est-ce que la démocratie israélienne va-t-elle enfin se protéger contre ce genre de vermine qui l’utilise de manière machiavélique pour pouvoir mieux la combattre l’Etat d’Israël de l’intérieur?
Dans une interview téléphonique à la chaîne Al-Mayadeen, appartenant au Hezbollah, le président de la Liste arabe unifiée a notamment dit: “Je n’accepte pas la comparaison faite entre Yasser Arafat et Shimon Pérès. Yasser Arafat fut le leader d’un mouvement de libération nationale, un héros, un homme noble qui s’est battu avec loyauté et qui a cru jusqu’au dernier jour que la seule manière de mettre fin au conflit était de créer un Etat palestinien avec Jérusalem pour capitale. Par contre, Shimon Pérès était le représentant de l’occupation durant des dizaines d’années. Il a soutenu trois guerres menées par Israël contre la bande de Gaza ainsi que des lois racistes votées à l’encontre du peuple palestinien…”.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90