Deux terroristes musulmans se réclamant de Daech ont effectué une prise d’otages dans une église de St. Etienne du Rouvray, au sud de Rouen en Seine-Maritime. Ils sont entrés par l’arrière du bâtiment alors que le prêtre s’y trouvait avec cinq fidèles. La police et les forces spéciales de la BRI sont rapidement arrivées sur les lieux et ont bouclé le quartier. L’assaut a été donné et les deux terroristes ont été abattus par les policiers. Ces derniers ont découvert une scène macabre en entrant dans le lieu de culte: le prêtre, Jacques Hamel, 84 ans, gisait dans une mare de sang, égorgé. Une paroissienne est entre la vie et la mort, les terroristes ayant tenté de l’égorger au moment où l’assaut a été donné. Les deux terroristes ont crié “Allah ou-Ahkhbar” lors de l’assaut mais aussi au moment de la décapitation du prêtre.
Enormément de réactions pleuvent suite à ce nouvel attentat qui touche un lieu symbolique de l’identité française. Le président François Hollande et le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve se sont rendus sur les lieux. Le gouvernement risque d’être une nouvelle fois sur la sellette car selon les premiers éléments, l’un des terroristes a été reconnu et était fiché par les Renseignements Généraux. Il avait déjà été refoulé à la frontière turque en route pour la Syrie. Il avait alors été arrêté à son retour en France et muni d’un bracelet électronique. Mais il avait finalement été libéré.
Daech a revendiqué l’attentat.
Parmi les réactions, celle assez étrange du porte-parole des Evêque de France, Olivier Ribadeau Dumas qui a déclaré: “Nous comprenons qu’il puisse y avoir des cris de colère (…) mais ce n’est pas à ça que nous sommes appelés, c’est la paix qui l’emportera” Il a appelé à “s’unir pour bannir la violence et la haine”…
Il s’agit d’une nouvelle étape dans l’assaut de Daech, qui montre qu’il peut frapper partout et à n’importe quel moment. A Paris, à Toulouse, à Nice mais aussi dans à St. Quentin-Fallavier en Isère ou cette fois-ci dans une petite ville de Seine-Maritime.