Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a ouvert ce mardi la 71e session de l’Assemblée générale de l’Onu qui se tiendra du 20 au 26 septembre. Dans son discours, il a notamment évoqué la situation au Proche-Orient et a émis sa ‘profonde déception’ devant l’interruption du ‘processus de paix’ entre Israël et les Palestiniens ‘qui n’œuvrent pas pour l’application d’une solution de deux Etats’.
Il a mis en garde contre les ‘conséquences’ d’un tel échec, prétendant que cela ‘priverait les Palestiniens de leur liberté’ et entrainerait Israël dans un ‘isolement profond’. Il a ajouté : “Dix ans d’expansion des colonies illégales et cinquante années d’occupation. C’est de la folie. Les Palestiniens ne peuvent pas continuer à vivre sous l’occupation israélienne”.
Ban Ki-moon s’en est pris par ailleurs au président syrien Bachar el Assad,, l’accusant de tuer des civils dans son pays. Il a estimé que le régime syrien ‘continuait à bombarder des quartiers et à opprimer des milliers de détenus de façon systématique’.