L’avocate Tamar Har-Paz, présidente du Forum des Femmes sionistes, a fermement dénoncé l’hypocrisie et l’attitude de “deux poids et deux mesures” manifestées une nouvelle fois par des femmes politiques de gauche et d’extrême gauche. Elle a évoqué leur boycott des cérémonies en souvenir du ministre assassiné Rehavam Zeevi hy”d, accompagné de leurs déclarations irrespecteuses envers sa mémoire, concernant les accusations d’agressions sexuelles présumées dont il se serait rendu coupable.
Mais Tamar Har-Paz s’étonne en même temps du “silence assourdissant” de ces mêmes femmes, Shelly Yehimovitch, Zehava Gal-On, Tamar Sandberg, Michal Rozhin, Rivka Michaeli et d’autres, face à ce qui s’est passé la semaine dernière à l’hôpital Shaarei Tsedek. Habillé en médecin, un individu était entré dans le département de maternité et s’était livré à des agressions sexuelles sur des jeunes accouchées, tentant même de violer l’une d’entre elles. Mais il est vrai, l’agresseur était un Arabe de Jérusalem. Pas de quoi donc en faire une affaire d’Etat.
Tamar Harpaz note que pour ces femmes de gauche, les présomptions qui pèsent sur un héros national – de droite – mort il y a quinze ans méritent des réactions offusquées et démonstratives alors que les agressions bien réelles et récentes d’un Arabe israélien peuvent passer sous leur silence.
Elle en conclut avec raison que pour ces femmes de gauche, ce n’est pas tant l’éthique qui leur importe mais leur agenda politique. Ce qui n’est pas nouveau.
Photo Aroutz 7