Je n’ai pas peur d’affronter les terroristes” explique la lieutenante Ada, une commandante servant dans le Bataillon d’infanterie mixte Caracal, à la frontière entre Israël et le Sinaï égyptien. “Les combattants de Daesh sont terrifiés à l’idée d’être vaincus par une femme, cela contredit totalement leurs croyances les plus radicales”.
La frontière entre Israël et le Sinaï égyptien est devenue une région sous très haute-tension, avec la présence accrue et en perpétuel renforcement de Daesh et d’autres organisation terroristes ayant fait alliance avec l’État Islamique.
Le Bataillon Caracal est responsable de la défense de cette frontière sensible. Crée en 2004, Caracal est le premier Bataillon à intégrer des femmes comme combattantes. Le Bataillon est entraîné à répondre aux infiltrations terroristes, à la pose de bombes à la frontière, aux fusillades, aux tentatives de contrebande et autres activités criminelles.
« Après que l’avion russe se soit écrasé, nous avons compris à quel point la menace est devenue réelle”, raconte la lieutenante Ada. “Mes soldats doivent savoir que nous sommes là pour faire face aux terroristes. Je n’ai pas peur d’affronter les terroristes si besoin est. “Les combattants de Daesh sont terrifiés à l’idée d’être vaincus par une femme, cela contredit totalement leurs croyances les plus radicales”.
Le caporal Noy Haim-Bar explique l’importance du travail du Bataillon à la frontière. “Lorsque nous partons en patrouille à la frontière, je regarde derrière moi les villages israéliens. Je vois la lumière des foyers et les familles attablés pour dîner. Ce sont ces moments pendant lesquelles je comprends pleinement quel est mon travail. Je suis là pour protéger ces personnes”.
Tsahal.fr/