L’un des plus grands écrivains israéliens actuels qui est aussi l’un des porte-parole de la gauche intellectuelle, A.B. Yehoshoua a accordé lundi matin une interview à Razi Barkaï sur Galei Tsahal. Ce dernier n’en a pas cru ses oreilles lorsqu’il a entendu ce que propose aujourd’hui l’écrivain concernant l’avenir de la Judée-Samarie.
A.B. Yehoshoua est parti du principe que la solution des deux Etats n’est plus possible et qu’il faut éviter un Etat bi-national. Il a reconnu qu’après avoir milité pendant des années pour la création de deux Etats, il est en venu à la conclusion qu’il faut désormais parer au plus urgent et “gérer” le conflit au lieu de chercher une solution globale. Il affirme que la gauche comme la droite ont échoué sur cette question et a proposé un plan uniquement pour les zones C de Judée-Samarie, qui représentent environ 60% de la superficie et contiennent la grande majorité de la population juive. Il propose d’accorder de nombreux droits économiques et sociaux aux Arabes qui vivent dans ces zones C, entre 60.000 et 100.000, voire même des droits civiques, car il estime que cela ne changerait pas de manière significative la balance démographique en Israël. Et quant aux zones A et B “il n’a pas de solution à proposer”. L’écrivain estime qu’une telle voie permettrait d’alléger les pressions internationales.
Razi Barkaï était visiblement ébranlé, lui qui est nettement à gauche, et demandait à plusieurs reprises à son invité s’il avait bien entendu, et qu’A.B. Yehoshoua abandonnait ainsi les rêves traditionnels de la gauche!
Le premier et peut-être le seul homme politique à avoir réagi a été Naftali Benett et pour cause: “Je remercie A.B. Yehoshoua d’imaginer ce que je propose depuis plusieurs années déjà”. Le plan proposé par A.B. Yehoshoua ressemble en effet à très peu de choses près au plan de “gestion réaliste” du conflit proposé par Naftali Benett: annexion des zones C de Judée-Samarie avec octroi de la citoyenneté à tous les Arabes palestiniens qui le souhaiterons, et octroi d’une large autonomie administrative aux zones A et B.
En conclusion, A.B. Yehoshoua a constaté avec regret: “La gauche et la droite ont perdu depuis cinquante ans. Mais les véritables vainqueurs sont les habitants juifs de Judée-Samarie car ils ont réussi à imposer une réalité sur le terrain qui rendra quasi-impossible la solution des deux Etats”.
D.ieu merci aurait-il dû ajouter…
Photo Miriam Alster / Flash 90
Un gauchiste qui se réveille comme quoi il y en a qui savent reconnaître leurs erreurs
Chapeau ! Un grand écrivain certes, mais surtout un grand Homme De raison, un Homme qui a réussi à évoluer malgré la pression de ses amis politiques qui eux, restent sur des positions indéfendables par rapport à la situation qui évolue, seuls eux ne veulent pas changer de posture. Ceci dit, je pense, bien que cette idée d’annexion de la zone C paraisse séduisante, qu’il vaudrait mieux que cette annexion soit décidée par référendum, les 100.000 arabes qui demeurent dans cette zone C auront à se prononcer s’ils veulent ou non obtenir tout ce que les israeliens ont comme avantage et devoirs, dans le cas d’un “OUI” peut-être qu’à ce moment-là, on pourra envisager l’annexion, mais s’ils refusent, il faudra attendre des négociations pour décider du statut définitif des territoires disputés, ainsi que des frontières. Les zones À ET B pourront alors devenir des zones autonomes sous le contrôle d’une administration palestinienne, ce sera leur état, quant à Gaza, elle pourra jouir d’un statut autonome comme les zones À ET B, l’état d’Israel se chargeant de la sécurité et de La Défense des frontières de l’ensemble, je laisse les spécialistes du droit juridique et autres droits pour définir les contours de cette “Fédération”.
Annexion pure et simple de la Judeé-Samarie. Ces territoires ne sont ni disputés ni palestiniens, ils sont Judéens ou Samaritains. Le sort des arabes de ces territoires : que Abdallah leur rende leur citoyeneté Jordanienne, ensuite Israel pourra leur donner une carte de résident.
Vous pouvez tourner le problème autant de fois que vous voudrez, il n’y a pas d’autre solution qui respecte le droit des peuples à disposer d’eux-même, en l’occurence le peuple Juif. Il n’existe pas de peuple palestiniens, ou bien alors הפלשתים בעזה