L’Etat – en l’occurrence le Premier ministre – suspend une nouvelle fois la destruction d’une structure illégale construite par un pays européen au profit des Bédouins dans la région de Maale Adoumim. La Cour suprême avait accédé à une première requête de l’association Regavim qui demandait la destruction de cette structure illégale devant servir d’école, située au bord de la route nationale qui longe Maale Adoumim et descend vers la Mer Morte. Mais dès la décision de la Cour suprême les pressions européennes ont commencé à se faire sentie et au moment où les bulldozers devaient arriver, l’ordre est arrivé “d’en-haut” de ne pas entamer les travaux.
L’ambassadeur d’Italie en Israël, Fransesco Talo avait demandé à rencontrer d’urgence des représentants du ministère des Affaires étrangères et les lourdes pressions on fait leur effet. L’association Regavim a exprimé sa déception et note que la présence d’une école au bord de la route constitue un danger car les élèves risquent de jeter des pierres en direction des véhicules qui circulent sur la route n°1 à grande vitesse. Regavim indique également que des ONG de gauche se sont immédiatement mobilisées en faveur des Bédouins, affirmant qu’un village existait à cet endroit dans les années 1950, ce que les prises de vue aériennes démentent: “Lorsque la démocratie ne fonctionne plus et que la Cour Suprême ne les suit pas, ces organisations de gauche font appel à l’étranger pour faire plier le gouvernement israélien et détruire l’Etat d’Israël de l’intérieur”, dénonce Regavim.
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