9 octobre 1981, en France la peine de mort est abolie.
Demandée au nom du Gouvernement par Robert Badinter, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, l’Assemblée Nationale adoptait le 18 septembre 1981, après deux jours de débats par 363 voix contre 117, le projet de loi portant sur l’abolition de la peine de mort.
(Douze jours plus tard, le texte était voté à son tour par le Sénat par 160 voix contre 126.)
Il peut être intéressant de s’arrêter un instant pour regarder une vidéo de l’époque.
Mais qu’en est-il aujourd’hui à travers le monde ?
Selon diverses sources, il semblerait que le nombre d’exécutions n’arrête pas de croitre et enlaidir le paysage planétaire…
Selon un rapport d’Amnesty International, « en 2015, plus de 1634 personnes ont été exécutées dans 25 pays soit 54% de plus qu’en 2014 ».
Il s’agit du chiffre le plus élevé jamais recensé par notre organisation depuis 1989. « L’intensification des exécutions conduites en Arabie Saoudite, en Iran et au Pakistan est l’un des facteurs principaux de cette augmentation tant le rythme des recours à la peine de mort a grimpé en flèche dans ces pays.
89% des exécutions recensées en 2015 leur sont directement imputables.
Et encore ! Ce chiffre ne tient pas compte des milliers de personnes probablement exécutées en Chine, où les statistiques sur la peine de mort sont considérées comme un secret d’État. »
Et encore … Ne seront jamais abordés ni comptabilisés les milliers de morts nés de guerres civiles, de règlements de compte religieux, ou de toutes bonnes mauvaises raisons d’éliminer son voisin…
Que dit la loi israélienne à ce sujet ?
La peine de mort y est abolie pour les crimes de droit commun.
Selon des informations reprises par « Israël Valley », « Israël a aboli la peine de mort pour meurtre en 1954, mais la conserve pour crimes contre l’humanité et trahison. Cette loi fut utilisée pour pendre Adolf Eichmann en 1962 et condamner à mort John Demjanjuk en 1988. »
Oh ! J’entends déjà les commentaires horrifiés de toutes les bonnes âmes, bien antisionistes se déchainer, venimeuses… A propos de tous ces pauvres kamikazes, vils criminels ou fous furieux qui s’en prennent au premier passant qui passe !
Ce à quoi il est facile de démontrer qu’il ne s’agit que de se défendre, et répliquer pour éviter pire encore.
Dito pour les « barrières de sécurité » appelées « murs de la honte » mais que copient sans états d’âmes bien des pays confrontés pour ne pas dire soumis soudain au terrorisme, la France en tête !