Le mouvement international de boycott d’Israël BDS a vainement tenté de faire adopter des mesures contre Israël à Berkeley (Californie) et à Paris.
La commission des Affaires sociales de la municipalité de Berkeley a repoussé une demande de boycott faite par le BDS et des organisations anti-israéliennes qui demandaient à la municipalité de couper toute coopération avec des entreprises israéliennes ou des entreprises ou institutions américaines qui ont des liens avec Israël.
Mais les organisations juives locales, mais aussi de toute la Californie se sont mobilisées, et avec l’aide du ministère israélien des Affaires étrangères ainsi que du consulat d’Israël à San Fransico ont réussi à faire barrage à cette initiative sur le plan judiciaire. Une décision en faveeur du BDS n’aurait toutefois pas été contraignante pour la municipalité mais elle aurait eu un retentissement médiatique et moral en accordant une victoire au BDS et l’encourageant à poursuivre de plus belle sa campagne.
A noter que parmi les plus virulents partisans du boycott se trouvaient des Juifs et des Israéliens, qui sont hélas nombreux et très actifs dans cet Etat et notamment au sein de l’Université de Berkeley.
Par ailleurs, le BDS a subi un revers en France également où une cour d’appel parisienne a confrimé la la condamnation pour incitation à la haine et discrimination un groupe de citoyens qui avaient appelé au boycott dans un supermarché de la région de Mulhouse. Ils avaient notamment distribué des tracts aux clients les “prévenant” qu’en achetant des produits israéliens ils “cautionnent les crimes d’Israël à Gaza”. Les requérants déboutés ont été condamnés à 14.500 dollars. Les juges ont rejeté l’argument de la “liberté d’expression” en y opposant celui de la loi qui punit quiconque appelle à la haine, à la violence ou à la discrimination contre toute personne ou collectivité en raison de leur éthnie, religion, nation ou race.
Ces derniers temps, les adversaires du boycott enregistrent un nombre croissant de succès sur le plan judiciaire.
Photo Serge Attal / Flash 90