Zalman Schwartz, 22 ans, a grandi dans une famille ultra-orthodoxe de Monsey (New York). Mais pas n’importe quelle famille: une famille appartenant au courant très minoritaire et très extrémiste des ‘Netourei Karta’, virulemment antisionistes et sympathisants des organisations terroristes ‘palestiniennes’ ainsi que du régime iranien.
L’éducation qu’il a reçue de ses parents l’ont naturellement poussé à participer à des manifestations contre Israël bien qu’il ne connaissait rien à cet Etat qu’on lui demandait de haïr. “J’ai grandi dans une idéologie qui disait qu’il était interdit qu’il y ait un Etat d’Israël et qu’il y ait une armée israélienne”, explique le jeune homme.
Aujourd’hui, le jeune homme est à Jérusalem, et a troqué ses habits noir et blanc pour l’uniforme des grades-frontières sur lequel figure un grade de sergent.
Que s’est-il passé entre temps? Zalman explique qu’il a commencé à se sentir de plus en plus mal dans cette communauté si fermée et extrémiste qui ne permettait pas à ses jeunes de savoir ce qui se passait au-dehors. Dès l’âge de 14 ans, il a commencé à prendre ses distances avec la communauté des Netourei Karta et souligne qu’il a eu la sensation de “renaître”. Le processus a fait lentement son chemin, il a commencé par couper ses papillottes et a finalement abandonné la pratique religieuse.
Cette transformation ne pouvait se faire sans qu’il ne soit obligé de quitter la maison familiale, vivant d’expédients en attendant de trouver des petits boulots, et habitant de maison en maison, chez des amis, ou dans des auberges.
A l’âge de 17 ans, Zalman commença une vie complètement nouvelle et entama des études profanes pour obtenir le baccalauréat, tout en travaillant parallèlement. Et c’est à l’âge de 19 ans qu’il décida de monter en Israël, cet Etat honni par sa famille. Il confie: “Quand je suis arrivé en Israël, j’ai tout de suite remarqué que tout ce que l’on m’avait enseigné à la maison ou au ‘heider’ sur Israël ne correspondait pas à la vérité. Je suis allé au Kotel, et j’y ai vu des soldats ainsi des Juifs de toutes sortes. J’ai voulu faire partie de ce peuple”.
Comme cela se passe toujours en pareils cas, les relations avec ses parents furent coupées par ces derniers qui n’acceptaient pas cette nouvelle direction qu’il avait prise dans sa vie. “Mais une maman reste une maman et je suis à nouveau en relation avec elle depuis peu, car elle comprend que je dois faire ce que j’estime bon pour moi”, indique-t-il avec soulagement.
“Cerise sur le gâteau” pour un jeune homme élevé chez les Netourei Karta, Zalman Schwartz a décidé d’effectuer un service national, et pas n’importe où, chez les gardes-frontières, pas trop aimés dans les milieux ultraorthodoxes…. Il s’y distingue particulièrement et a notamment déjà réussi à capturer un terroriste armé d’un couteau juste avant qu’il ne commette un attentat.
L’une des expériences les plus difficiles pour Zalman sont les manifestations orthodoxes qu’il doit affronter en tant que garde-frontières: “Je suis face à eux et ils me crachent dessus, m’insultent. Je pense alors que je faisais un jour partie de ces gens, et que chacun d’eux pourrait être mon frère ou mon neveu. Cela me fait très mal de voir ces individus emplis de tant de haine pour des personnes qui n’ont rien contre eux”.
Zalman est très heureux de ce qu’il vit aujourd’hui: “J’espère de tout coeur que de plus en plus de gens de ce milieu verront la vérité. Je pense beaucoup à l’enfant orthodoxe que j’étais et à ce changement radical qui fait qu’aujourd’hui je suis un combattant des gardes-frontières. Cela m’élève beaucoup. Je me sens vraiment faire partie de cet endroit et il n’y a pas de meilleure sensation que celle-là. J’aime beaucoup ce que je fais. Quand je me lève le matin, au lieu de revêtir les habits noir et blanc, je revêts avec fierté l’uniforme des gardes-frontières. Avec tout ce qui se passe à Jérusalem, je fais partie de ceux qui sont là et qui permettent aux citoyens de circuler en toute sécurité. C’est une sensation merveilleuse”.
Photo sans crédit
Bravo pour votre courage
Il (Zalman) n’aurait pu trouver meilleure mission divine que celle-ci.
Kol hakavod, כן ירבו ken yirbou.
Hazak ubaroukh tihyé
Yirbou kemotkha béyisrael.
Tihyé bari
Ce garçon vit sa vie en toute liberté et cela est très bien. Mais pourquoi se sent-il obligé d’abandonner la religion comme le précise l’article. l’idéologie Nétouré Karta est extrémiste et tout à fait condamnable. Mais la Thora est suffisamment ouverte pour pouvoir à la fois être patriote et religieux. On a trop tendance à considérer tout noir ou tout blanc en Israël. Cette dérive est néfaste au Peuple Juif et au Pays.
Quand on “serre trop la vis” a quelqu’un et ce. pendand de longues annees, on fini par etouffer. Alors on reve de voyage et on veut savoir ou vont les grands nuages qu’on voit courir le soir…..c’est ce qu’a fait Zalman notre valeureux soldat, et ces Netourei Karta ils n’y vont pas de main douce, ils prennent les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Bon, Zalman n’est pas le premier et ne sera pas le dernier a prendre la poudre d’escampette. Y’en a qui en ont le ras le bol mais n’osent pas le faire de peur de represailles.
D’ailleurs je suggere a cette secte d’aller s’exiler en Alaska ils y seront les bienvenus en plus ils pourront se confondre aux pinguoins, ils s’habillent en noir et blanc comme eux.
Bonne chance.
Compliments à ce jeune homme, je lui souhaite une belle vie pleine de bonheur et de réussites! Un jeune doit vivre sa propre vie et ses propres convictions. Les parents aident les enfants à faire leurs premiers pas mais ils n’ont pas le droit d’en faire des moutons qui ne réfléchissent pas et qui sont les personnes idéales pour être les instruments de fous.
Les netourei karta sont dans l’erreur cette secte devrait être condamnée judiciairement , comment des juifs peuvent être contre d’autres juifs ? Je ne comprends pas, c’est un péché grave dont nous avons déjà payé dans le passé, D veut voir son peuple unit et non divisé….ce qu’a compris ce jeune hazak ….
A Sde Bar se trouve un village juif , près d’Hérodion, où les jeunes en rupture familiale peuvent se refaire une vie en Israël.
Il a été fondé justement par un jeune qui a fui son milieu ultra religieux.
Israël c’est le pays de l’Hatikva.