Une communauté d’intérêts est en train de rapprocher Yaïr Lapid et Tsipi Livni. Le premier lorgne vers la gauche car il se rend compte qu’il baisse dans les sondages et n’arrive pas à grapiller des mandats sur sa droite, et la seconde, évincée sans manières du Camp Sioniste risque fort de disparaître de la Knesset si elle se présente seule avec son parti HaTenoua.
Des pourparlers déjà avancés seraient en cours entre ces deux anciens ministres du gouvernement précédent qui furent limogés par Binyamin Netanyahou. Yaïr Lapid et Tsipi Livni se seraient déjà rencontrés à plusieurs reprises depuis l’éclatement du Camp Sioniste. Les communiqués émanant des deux partis ne laissent pas de place au doute: Yesh Atid confirme ces contacts et indique “qu’il y en aura encore beaucoup” et du côté de HaTenoua, on déclare que “ce n’est pas un secret que Tsipi Livni souhaite des alliances dans le but de créer un bloc pour une alternance”.
écise également que Tsipi Livni n’exigerait pas d’occuper la première place en cas d’alliance entre les deux partis, contrairement à Yaïr Lapid qui ne veut en aucun cas céder sa place. L’objectif (assez utopique) de Yaïr Lapid dans ce scénario serait de dépasser le parti ‘Hossen LeIsraël de Benny Gantz (qui fait actuellement jeu égal avec lui) et lui proposer ensuite une alliance pouvant créer un bloc plus important que le Likoud et ainsi être désigné pour former un gouvernement.
Pour l’instant, Benny Gantz est plutôt intéressé à se rallier le parti Telem de Moshé Yaalon et Gesher d’Orly Lévy-Abecassis plutôt que de s’allier à Tsipi Livni qui est devenue davantage un handicap qu’un atout dans le paysage politique israélien.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Le rapprochement de Lapid à livni est la fin de la vie politique de Lapid, on ne se rapproche pas d’un oiseau de mauvaise augure, l’herbe ne repousse plus jamais après son passage
C’est l’Alliance de la carpe et du lapin. On va bien rigoler à cette élection.
On aimerait pouvoir rigoler. Mais à les voir s’agiter avec leur ego surdimensionné, ces politiques font pleurer. Pauvre peuple d’Israël.