Jamais de telles images n’ont été vues après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu conclu avec les organisations terroristes de Gaza. A Sederot mais aussi dans d’autres villes, la colère des habitants exaspérés s’exprime de manière violente après ce qu’ils considèrent comme une nouvelle capitulation du gouvernement et surtout du Premier ministre Binyamin Netanyahou face au Hamas.
Le Premier ministre avait fait savoir à plusieurs reprises qu’il était prêt à subir la vindicte populaire en tentant au maximum d’éviter une guerre avec le Hamas. Mais il ne s’attendait sans doute pas à un tel phénomène. Certes, le leadership exige parfois de ne pas tenir compte des réactions émotionnelles de la population lor de la prise de décisions. Mais les habitants du Néguev occidental n’en peuvent plus de cette ritournelle qui met depuis des années leur vie quotidienne et leur vie tout court dans les mains d’organisations terroristes alors qu’Israël dispose de la meilleure armée de la région.
Cette colère provient aussi de l’amplitude devenue insupportable entre les déclarations flamboyante des hommes politiques durant les campagnes électorales ou lorsqu’ils sont aux affaires, et leur attitude bien plus timide lors des situations d’urgence.
Parmi les bannières brandies lors des rassemblements spontanés, il y a celle qui indique : « Nous sommes des citoyens de seconde catégorie ». C’est le sentiment qui prévaut dans cette population sinistrée : si 450 roquettes s’étaient abattues sur Tel-Aviv, Ramat-Gan ou Rishon Letzion, la décision du cabinet de sécurité aurait été sans doute bien différente.
Les élections ne sont pas encore là. Mais il est certain que dans le prochain sondage d’intentions de vote, le Likoud et son chef auront perdu des plumes, et ne l’auront pas démérité. Et ne parlons pas de la situation dans laquelle les attaques du Hamas reprenaient.
Ces images de citoyens exténués et en colère sont autant insupportables que celles en provenance de l’autre côté, qui montrent des chefs du Hamas ressortis de leurs bunkers haranguer les foules galvanisées et crier “victoire sur l’ennemi israélien”.
L’opposition actuelle, qui a le jeu facile aujourd’hui, n’aurait sans doute pas fait mieux et n’a pas non plus de solution viable pour la question complexe de la bande de Gaza.
Mais c’est de ceux desquels ont attendait beaucoup que l’on est généralement déçu.
Vidéo:
Photo Alex Kolomoisky / POOL
Je ne suis ni stratège ni militaire mais je n’arrive pas a comprendre comment Israel qui est capable de dire que tel avion, tel camion chargé d’armes destinées au Hezbollah va passer à tel endroit à tel moment pour le détruire soit incapable d’écraser dans les minutes qui suivent des djihadistes de Gaza qui lancent 500 roquettes, obus etc. En 2 jours!