Le triste épisode d’Amona est à peine révolu que les regards se tournent déjà vers la localité voisine d’Ofra, dont neuf maisons sont menacées de destruction en plein milieu du village. Et toujours à cause de l’activisme judiciaire des organisations d’extrême gauche. Il est évident qu’aucun Arabe, pour autant que sa propriété soit prouvée, ne viendra s’installer en plein milieu d’un yishouv juif. La volonté de voir les maisons détruites et les familles expulsées au lieu de dédommager généreusement les éventuels proprétaires arabes ne provient donc que d’une volonté destructrice et d’une haine de la part de ces activistes gauchistes.
Les dirigeants de Habayit Hayehoudi, Naftali Benett et Ayelet Shaked, déjà très critiqués dans leur électorat après Amona, se sont rendus à Ofra et ont promis aux habitants concernés de tout faire pour que la loi de régularisation passe cette semaine à la Knesset. Mais cette loi n’inclut pas le cas d’Ofra, comme elle n’incluait pas le cas d’Amona, pour lesquels la Cour suprême avait déjà statué.
Les deux ministres ont dû subir de sévères critiques sur place de la part d’un groupe de jeunes excédés qui leur reprochaient leur inefficacité au gouvernement pour défendre les localités juives. Naftali Benett et Ayelet Shaked ont promis d’intervenir auprès du conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit afin qu’il accepte de repousser de trois le délai de la destruction de neufs maisons prévue pour mercredi, le temps d’achever la reconstruction de nouvelles maisons pour les familles qui devront hélas être expulsées.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90