Le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié de « superflues et déplacées » les critiques des autorités françaises après la destruction par Israël de constructions illégales financées par la France en zones C de Judée-Samarie. Le Quai d’Orsay avait dénoncé ces destructions autorisées par la Cour suprême. Le ministère israélien rappelle que la France – comme les autres pays européens – se doit d’informer Israël de ses intentions et de coordonner avec les autorités israéliennes tout projet au bénéfice des Arabes palestiniens. « Paris n’est pas en droit de faire des remontrances à Israël en cas de constructions illégales », indique-t-on à Jérusalem.
En vertu des accords intérimaires signés avec l’Autorité Palestinienne en présence de représentants de la communauté internationale, il est clairemement stipulé que c’est Israël qui a l’autorité exclusive pour tout ce qui se passe dans les zones C, y compris en matière d’infrastructures, de planification et de construction. Dès lors, quiconque désire faire construire des bâtiments en faveur de la population arabe se doit d’en informer les autorités compétentes israéliennes et obtenir leur feu vert. Or, l’Union européenne et certains pays européens à titre individuel veulent contourner le gouvernement israélien et tentent d’imposer des réalités sur le terrain dans le but de favoriser l’éclosion d’un Etat arabe palestinien.
« Israël n’a fait qu’user de son droit le plus strict en détruisant ces structures » indique-t-on à Jérusalem.
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