Le conseil régional de Samarie a déposé plainte pour diffamation contre Zehava Gal-On, ancienne députée et ex-présidente du parti Meretz. Cette dernière avait publié un tweet accusant le conseil régional de « donner légitimation au terrorisme (juif) ».

Rappelons les faits : au mois d’avril 2019, Yehoshoua Sherman et sa fille de 14 ans étaient en route pour rentrer chez eux à Elon Moreh (Samarie). Soudain, alors qu’ils étaient à l’arrêt dans un ralentissement, un terroriste armé d’un couteau avait tenté d’ouvrir la porte arrière du véhicule, du côté où était assise l’adolescente. Yehoshoua Sherman, qui portait une arme sur lui, avait rapidement réagi et abattu le terroriste, aidé d’un autre passager, Yossi Ben Gouzi, sauvant ainsi la vie de sa fille.
Après ces faits, l’organisation pro-palestinienne B’Tselem avait pris la défense du terroriste en accusant Yehoshoua Sherman de l’avoir « froidement exécuté alors qu’il était à terre », ce qu’avait démenti l’enquête. Le Parquet avait épinglé B’Tselem qui n’est pas à un mensonge près : « Il eut mieux fallu que ceux qui ont monté ce dossier pour B’Tselem redoublent de prudence avant de décréter que des ‘colons’ avaient exécuté le terroriste et que l’armée avait couvert leurs actes (…) Par ailleurs B’Tselem n’a apporté aucune preuve à la police qui puisse étayer ses accusations ». Du « pur » B’tselem.
Le conseil régional de Samarie et son président Yossi Dagan avaient ensuite remis un diplôme à Yehoshoua Sherman et Yossi Ben Gouzi pour les féliciter d’avoir évité une tragédie et pour répondre à l’organisation hypocrite B’Tselem qui avait tenté de salir un père qui avait sauvé la vie de sa fille des mains d’un tueur.
Suite à cela, Zehava Gal-On avait qualifié cette remise de diplôme de « légitimation du terrorisme (juif) »!!! Yossi Dagan avait alors exigé des excuses de sa part, et suite au refus, il a entamé des poursuites judiciaires pour diffamation.
Yossi Dagan a déclaré : « Cette méthode selon laquelle des élus à la gâchette facile prennent sans cesse les habitants de Judée-Samarie pour des punching-ball va cesser. Ceux qui continent à calomnier contre nous paieront désormais un prix personnel fort. Nous ne nous tairons plus. Malheureusement, malgré le fait qu’elle connaissait la vérité, Zehava Gal-On a préféré s’en prendre aux victimes plutôt qu’à l’agresseur dans le but de salir les Juifs de Judée-Samarie. Elle a maintenu ses propos, a refusé de présenter ses excuses auprès du père de la jeune fille et l’a au contraire accusé de terrorisme! Je suis convaincu que la justice condamnera Zehava Gal-On pour diffamation et médisance (…) La liberté d’expression ne signifie pas la liberté d’inciter, de salir et de calomnier… »
Encore un exemple de la faillite morale de l’extrême gauche israélienne qui vole au secours des assassins et s’en prend à leurs victimes.
Photo Miriam Alster / Flash 90