Alors que Yom Hazikaron devrait symboliser plus que tout l’unité de la population dans le souvenir de ceux qui sont tombés pour que vive le pays, certains choisissent de commémorer cette journée en même temps que les familles de nos ennemis. La présidente du parti Meretz, Zehava Gal-On a répondu à l’invitation de l’organisation “Combattants pour la paix” qui organise chaque année une commémoration commune à laquelle participent des familles endeuillées juives et arabes palestiniennes.
Sur son compte Twitter, Zehava Gal-On a exprimé “son émotion” et a vanté “la force et le courage qui émanait de cette cérémonie”. Voici ce qu’elle écrit pour justifier sa présence à cette soirée qui est une offense à la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour Israël:
“Je crois que la décision de dire ‘non’ est très importante: non à la violence, non à l’organisation de cérémonies militaristes, non à prendre part à un nationalisme qui paraîtrait aller de soi. La période qui sépare Pessah de Yom Haatsmaout amène avec elle de nombreuses occasions de dire ‘non’. Non à une fête de la Liberté réservée uniquement aux juifs, non à la sacralisation de la Shoah et à son adaptation au narratif israélien et sioniste, non au lien établi entre la Shoah, Yom Hazikaron et Yom Haatsmaout et non à la promotion du patriotisme et de la force au jour de Yom Hazikaron. Maintenant, grâce à cette cérémonie, il y a enfin possibilité de dire ‘oui’.”
Cette cérémonie alternative a été initiée il y a dix par Bouma Anbar, père endeuillé par le terrorisme, qui pense “à la souffrance ressentie des deux côtés du fait du conflit” et espère “le faire cesser par un effort commun”…
Photo Miriam Alster / Flash 90