Ceux qui auront assisté à la cérémonie de Yom Hazikaron devant le Kotel, comme ceux qui l’ont suivie à la télévision, auront sans doute entendu en fond, à un certain moment, les appels à la prière des muezzins des quartiers arabes environnants. Seuls les haut-parleurs de la mosquée Al-Aqsa avaient été déconnectés par la police avec raison afin de ne pas trop perturber la tenue de la cérémonie. Il aurait été un comble que la dignité de cette cérémonie soit troublée par les appels à la prière de ceux qui se considèrent comme les maîtres des lieux et n’hésitent pas à soutenir ceux qui s’attaquent à nos soldats et nos civils et sont à l’origine de cette Journée su Souvenir !
Cette décision souveraine d’Israël a entraîné des réactions virulentes tant en Jordanie qu’à Ramallah. L’ambassadeur de Jordanie en Israël a adressé une « protestation officielle » auprès du gouvernement israélien. Mais la réaction la plus violente, est venue de l’Autorité Palestinienne. Son caractère outrancier ne la rend que plus ridicule. Le porte-parole de la « présidence palestinienne », Nabil Abou Rodeïneh a appelé la communauté internationale « à prendre des décisions fermes contre l’agression israélienne permanente contre les lieux saints de l’islam et du christianisme à Jérusalem ». Il a poursuivi : « La police israélienne a transgressé la sainteté de la mosquée Al-Aqsa en déconnectant les câbles des haut-parleurs de la mosquée afin que ne soient pas entendus les appels à la prière au premier jour du Ramadan (…)
Puis vint le summum : « Il s’agit d’une agression raciste contre la sainteté des lieux saints et la liberté de culte ainsi qu’une violation grossière des conventions internationales sur les droits de l’homme. C’est une attitude qui menace de provoquer un conflit religieux ouvert qui risquera de porter atteinte à la paix et à la sécurité… »
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