Les journées du souvenir de la Shoah permettent à l’Union européenne d’exprimer son opposition à « toutes formes d’antisémitisme » et de réitérer son engagement à lutter contre l’antisémisme. Une belle et commode manière de se dédouaner face à sa politique foncièrement partiale et injuste dans le conflit israélo-palestinien. Pour cette année, à la veille de Yom Hashoah, les ambassadeurs de l’UE ont publié un communiqué commun indiquant: « L’Union européenne est engagée à lutter sans merci contre toute forme d’antisémitisme et ne plus jamais permettre à cette période la plus sombre de l’Histoire de se répéter ».
Soit. Mais comment peut on qualifier l’obsession anti-israélienne de l’Union européenne, sa récente accusation envers Tsahal de « tirer sans distinction contre des manifestants », son exigence de « retenue » contre les terroristes ou encore l’honneur et le soutien manifestés envers le négationniste Mahmoud Abbas?
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