Le nouveau ministre de l’Education, Yoav Kisch (Likoud), n’a pas perdu de temps. Dimanche, lors du discours qu’il a prononcé pour sa prise de fonction, il avait indiqué que la voie qu’il comptait prendre était différente de celle d’Yifat Shasha Bitton, qui l’avait précédée.
Il avait notamment déclaré qu’il allait annuler la réforme du bac que cette dernière avait mise en place.
Quelques jours après, c’est chose faite: Kisch a annoncé ce soir (jeudi) que les changements prévus par la réforme ne seraient pas mis en oeuvre.
Selon cette réforme entrée en vigueur à la rentrée 2022-2023, les élèves israéliens ne devaient plus présenter que 4 à 5 épreuves au bac contre 12 à 14 auparavant. Le reste devait être évalué sur la base de contrôles continus.
Les matières pour lesquelles l’examen était maintenu étaient : les mathématiques, l’anglais, une langue et au moins une autre matière au choix.
Avaient été retirées de cette liste : l’histoire, la Bible, la littérature et l’éducation civique, ce qui n’avait pas manqué de faire réagir certains professeurs et éducateurs qui craignaient que ces matières ne soient reléguées à un second plan.
Par ailleurs, les lycéens auraient dû rendre des travaux de mémoire dans certaines matières afin de développer ce que le ministère avait appelé »les compétences du futur » : poser des questions critiques, analyser des informations, parler devant un public et d’autres capacités de communication verbale. Contrairement aux examens internes, ces épreuves devaient être examinées et notées par des inspecteurs externes du ministère de l’Éducation.
Le ministre Yoav Kisch a indiqué que sur la base des consultations auxquelles il avait procédé et des réclamations qu’il avait reçues de la part de très nombreux enseignants et universitaires en sciences humaines, il avait décidé d’annuler cette réforme, largement décriée.
»Les matières de sciences humaines, la Bible et l’Histoire constituent une partie fondamentale de la constitution de la personnalité individuelle et nationale de l’élève. Nous allons leur rendre leur statut et la place qu’elles méritent. Cette nouvelle décision va, avant tout, rendre à ces matières une stabilité et une permanence au sein des écoles », a déclaré le ministre.
Concrètement, la réforme qui devait s’appliquer aux élèves entrés cette année en classe de seconde devient nulle et non avenue et ces élèves passeront le même bac que les années précédentes.
La ministre sortante, Yifat Shasha Bitton, a condamné la décision de son successeur: »Le gouvernement »nous sommes venus pour détruire ». Kisch ne sait que depuis une semaine qu’il est ministre de l’Education et a déjà entrepris de détruire. Ils ne cherchent pas l’intérêt du public mais à savoir lequel d’entre eux sera le meilleur bulldozer. Le système scolaire est sur la voie de sortie d’une crise dans laquelle il se trouve depuis des années grâce aux réformes professionnelles que nous avons réalisées, dont la réforme pour le renouveau de l’apprentissage qui a renforcé les matières de sciences humaines. Désormais, Kisch veut détruire le système scolaire et brader l’avenir de nos enfants, uniquement pour être contre, pour faire le contraire, en fait c’est du »m’as-tu vu » ».
C’est pour cela qu’on a élu ce gouvernement! Qu’il détruise ce que le gouvernement précédent a fait, car tout est à jeter.
Des élèves qui négligent leur histoire, leurs racines c’est tout ce qui nous manquait. On a vu le résultat de cette démarche dans le monde occidental, cela mène à la déconstruction.
Bravo mr Kisch.
Désolé cher Shlomo, on n’a pas élu ce gouvernement pour qu’il détruise tout ce que le gouvernement précédent avait fait. On l’a élu juste pour qu’il gouverne vers les valeurs de la Thora et l’amour du peuple.
Je le répète souvent je suis souverainiste identitaire alors oui, notre histoire, le « civisme » et les lois de la Thora doivent faire partie de l’enseignement et des contrôles.
Néanmoins, et bien que Dieu merci ce soit désormais de l’histoire ancienne, le fait de permettre aux élèves de continuer à aller à l’école malgré le Covid était bien plus positif que ce que le gouvernement de Bibi avait au paravent en privant d’école des jeunes qui en avaient tellement besoin et qui en sont restés marqués.
J’ai été choqué et déçu en revanche lorsque Yifat Shasha Bitton a voulu permettre les « notions » de LGBT entrer à l’école : Quelle abjection !
Shabbat Shalom.
Oh ben dis donc, elle n est pas mieux que ses collegues de l ancienne coalition qui digerent tres mal leur defaite !!!! Du calme, mme bitton, du calme …. suivez l exemple de votre boss et prenez qq jours pour reflechir a ce que vous alliez faire concernant l education des enfants, D merci que ca a echoue !
Il a eu raison a 100% car Yifat Bitton a été une catastrophe nationale pour l’education en Israel, et ce depuis la creation de l’etat.
Qu’elle s’occupe du ramassage des ordures en Israel, et ce , c’est meme pas sûr qu’elle y arrivera.
Absolument juste ! Bravo pour votre réaction Martinette
Le « gouvernement »Lapid, une bande de mollassons incapables et imbus de leur personne, on se demande bien pourquoi ! Merci M Kish, il est temps que parents et enseignants travaillent en étroite collaboration pour faire des prochaines générations des femmes et des hommes forts d’une instruction, d’une éducation bien pensées et les plus complètes possible !.
Bhm bravo mr kisch
Et pour une fois justes commentaires
C est l ancien gouvernement qui avait tout détruit
maintenant on remet les choses dans l ordre à tous les niveaux
Et l éducation est la base
Ce qui me choque en permanence mais qui est un état de fait, c’est la virulence des commentaires aussi bien de droite comme ceux de gauche.
Non l’ancien gouvernement n’a pas fait QUE du négatif.
Une des choses que l’on oublie trop souvent, et si Aviv Kohavi y est évidemment pour quelque chose, c’est un début de dissuasion retrouvé à Gaza, chose qui n’avait exister durant les années Bibi. Il faut espérer que ce point de l’ancien gouvernement sera préservé.
Il y a aussi la sortie du Corona. Effectivement, il y a eu une part de négligence tant les désaccords étaient visibles, mais l’indécision qui en a suivi nous a permis de passer les fêtes en famille et aujourd’hui de profiter de notre vie sans restriction ni tav yarok, ni obligation d’injection. Et à mes yeux ce n’est pas rien.
Alors, il faut tout jeter de l’ancien gouvernement ? Non ! Juste ce qui s’éloignait des valeurs de la Thora et de l’amour de notre peuple. Soit dit au passage, que penser justement du comportement de Shass, Yahadout Hatorah et du Parti Sioniste religieux lors de la nomination d’un homosexuel à un poste de direction du pays.
On peut critiquer a juste titre Yifat Shasha Bitton pour sa « tolérance », pourquoi pas ces partis qui avaient tout le pouvoir pour éviter (en coulisse) cette nomination…