Le ministre de la Défense, Yoav Galant, a annulé ce soir le droit d’entrée en Israël à trois dignitaires palestiniens qui avaient fait usage de cet avantage, aujourd’hui (samedi) pour aller célébrer la libération du terroriste Karim Younès.
Le Président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, a encensé le terroriste, arabe israélien, responsable de l’assassinat du caporal Avraham Brumberg, z’l, en 1980: »Vous n’avez pas payé une fois mais plusieurs fois pour les milliers de personnes de notre peuple que vous avez été emprisonné pendant 40 ans. Nous n’abandonnerons aucun de nos prisonniers, qu’ils soient 40 ans ou 40 secondes en prison, ils sont des combattants qui se sacrifient pour le peuple ».
Contrairement à ce qu’avait exigé le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, des festivités ont été organisées hier (vendredi) et aujourd’hui pour honorer le terroriste assassin qui était le doyen des prisonniers palestiniens. Condamné à la perpétuité, sa peine avait été réduite à 40 ans après décision du Président Shimon Pérès, sur recommandation de la commission de remise des peines.
Depuis hier, des drapeaux palestiniens ornent les rues du village arabe israélien d’Arar’a, dans le nord du pays, où réside le terroriste. Des danses, des lâchers de ballons et des réceptions ont marqué ces deux journées à la gloire de l’assassin d’Avraham Brumberg, z’l.
Rappelons que mardi dernier, deux jours avant sa libération programmée, le ministre de l’Intérieur, Arié Derhy, a adressé une demande à la conseillère juridique du gouvernement pour pouvoir retirer à Younès sa citoyenneté israélienne.