Apparemment, pour la rédaction du Washington Post, la ‘paix et l’harmonie’ qui règnent dans le monde (!!) risquent d’être remises en question par une seule décision du président Donald Trump: celle de vouloir transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem!
Le même jour, pas moins de trois tribunes ont été publiées dans la même édition pour avertir des “dangers” d’un tel transfert. Et comme de bien entendu, deux d’entre elles sont signées par des journalistes juifs qui chacun dénoncent la nomination de David Friedman comme ambassadeur en Israël et l’éventualité du transfert d’ambassade. Le premier article est signé par le comité de rédaction, le second par Jeremy Ben-Ami, président de J-Street et le dernier par Richard Cohen, commentateur politique du quotidien.
Pour le comité de rédaction, c’est le même genre d’argument que l’on entend aussi en Israël: “Ce n’est pas le bon moment”. L’article avertit qu’un tel transfert “risque de porter atteinte aux intérêts des USA au Moyen-Orient, entraîner une flambée de violence et éloigner toute chance de paix”.
Jeremy Ben-Ami y voit notamment un obstacle à ce que Jérusalem devienne un jour la capitale d’un Etat arabe palestinien qu’il appelle de ses voeux.
Le plus virulent des trois est Richard Cohen, qui se mue en défenseur du monde arabo-musulman et écrit que le transfert de l’ambassade “serait un camouflet et une offense infligés au monde islamique et entraînerait une vague de violence dans laquelle mourraient des Israéliens, des Palestiniens et même des Américains”.
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