Y a-t-il eu dernièrement clash entre le Conseiller à la sécurité nationale, Herbert McMaster et une délégation de Tsahal? Il y a deux semaines, des hauts-responsables de Tsahal ont été reçus par le nouveau Conseiller à la sécurité nationale du président américain afin de fournir des détails sur le grand exercice militaire “Or Dagan” qui devait commencer dans le nord du pays.
Selon des sources au sein de l’Administration Trump, la délégation israélienne a présenté des documents démontrant le danger que constitue le Hezbollah. A ce moment-là, le général McMaster aurait fait interrompre la séance, demandant à ce qu’un expert du terrorisme qui travaille pour lui, Mustafa Jawad Ali, se joigne à la discussion. Selon des médias américains, les délégués de Tsahal auraient fait part de leur opposition, du fait que cet “expert” a déclaré par le passé que le Hezbollah n’était pas une organisation terroriste! C’est alors que le Conseiller à la sécurité nationale se serait fâché et aurait élevé la voix contre la délégation israéliennne. On n’en sait pas plus.
A Jérusalem on cherche à savoir si l’attitude du général McMaster et de son conseiller représentent l’opinion du président Donald Trump ou non. La nomination de Herbert McMaster à la place de Michael T. Flynn avait fait grincer des dents à la droite du Parti républicain, dans certaines organisations juives américaines mais aussi en Israël, car le nouveau Conseiller à la sécurité nationale est connu pour être partisan d’une politique modérée face à l’Iran. L’une des premières mesures qu’il a d’ailleurs prises après son entrée en fonction a été de limoger trois fonctionnaires du Conseil faisant partie de l’aile droite et partisans d’une politique ferme face à Téhéran.
Beaucoup d’observateurs de la politique américaine avaient haussé les sourcils au moment de sa nomination, car il soutient de positions qui sont souvent opposées à celles du président Trump en matière de politique étrangère.
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