J’aimerais penser que Donald Trump va l’emporter, et qu’Hillary Clinton va perdre. J’aimerais faire des pronostics optimistes.
Je l’aimerais d’autant plus que Donald Trump incarne désormais clairement des positions courageuses, indispensables, imprégnées de droiture et a fait ce qu’aucun Républicain n’avait fait avant lui depuis longtemps : s’adresser à l’électorat noir américain pour lui expliquer à quel point les démocrates se conduisent de manière répugnante à son égard et le condamnent à vivre une existence difficile, striée de violence et de destruction ; s’adresser aussi à l’électorat hispanique pour lui dire à quel degré l’immigration illégale fait des ravages parmi les Américains latino ; dénoncer la corruption inhérente au crony capitalism qui, présentement, érode gravement l’économie américaine. Chacun des discours de Trump, ces dernières semaines, a été magnifique.
Je l’aimerais d’autant plus aussi qu’Hillary Clinton est, je le répète une fois de plus, une femme issue du même gauchisme que Barack Obama (son maitre à penser est le même que celui de Barack Obama, Saul Alinsky), une femme qui, si elle n’a pas de racines musulmanes, a des liens très étroits avec les Frères Musulmans, et est de surcroit, le candidat le plus corrompu et le plus criminel à s’être présenté à une élection présidentielle américaine depuis plus d’un siècle.
Hillary Clinton est, en supplément, malade, et n’a plus toutes ses capacités mentales et physiques, ce qui la rend inapte à toute fonction et, a fortiori à la fonction de Président des Etats-Unis.
Je ne puis, pour autant, pas être optimiste.
Une première raison à cela, et elle est importante : les Républicains sont divisés. Nombre de membres de l’establishment républicain misent sur la victoire d’Hillary Clinton et sont prêts à tout faire pour que Donald Trump perde. Leur attitude est suicidaire, insensée, et laisse penser qu’ils préféreraient, tant qu’à faire, être dans leur niche d’opposants, tenus en laisse par l’entourage d’Hillary Clinton, plutôt qu’à avoir à affronter la révolution qu’incarnerait Donald Trump : elle est leur attitude. Ils coûteront des voix à Trump.
Une deuxième raison à cela tient à ce que nombre d’intellectuels conservateurs et néo-conservateurs font passer ce qu’ils estiment être la pureté de leurs idées avant toute autre considération. Mitt Romney n’était pas un conservateur pur, et n’était pas un néo-conservateur, mais ils l’acceptaient. Donald Trump est plus proche du conservatisme que Romney et n’est pas un néo-conservateur. Ils préfèrent être opposants à une présidence Hillary Clinton dans leur petite tour d’ivoire plutôt que voir Trump perturber leur confort intellectuel. C’est une attitude aberrante : c’est leur attitude. Ils coûteront eux aussi des voix à Trump.
Une troisième raison à cela tient aux médias américains. Quasiment tous les grands médias américains sont au service de la campagne d’Hillary Clinton, et même Fox News inclut des journalistes au service d’Hillary Clinton. Nombre d’informations sur Hillary Clinton sont, en ces conditions, aussi occultées aux Etats-Unis qu’elles le sont en France. Des débats grotesques sont organisés pour faire diversion sur CNN (Clinton News Network), et peuvent porter sur ce que Trump a dit il y a dix ans ou vingt ans, et pas du tout sur les dossiers qui accablent Hillary Clinton, ou sur les problèmes réels de l’Amérique et du monde. C’est lamentable, mais c’est ainsi. Peut-être que le grave malaise qu’a connu Hillary Clinton le 11 septembre, devant des dizaines de caméras, va fragiliser l’immunité dont elle jouit présentement chez tant de journalistes. Ce n’est pas certain.
Une quatrième raison est les sommes immenses dont dispose la campagne d’Hillary Clinton : elle les utilise pour faire des campagnes publicitaires sordides qui ne comportent aucune proposition, et se contentent de trainer Donald Trump dans la boue, en le présentant comme un fou dangereux. Les spots n’essaient même pas de convaincre les électeurs qu’Hillary est honnête (ce serait une mission impossible). Ils semblent dire : Hillary est pourrie, mais Trump est un danger public, choisissez la pourriture plutôt que le danger public.
Ce qui est terrible est que cela a un impact sur certains électeurs. Si le fait qu’en supplément d’être pourrie, Hillary semble déficiente (et elle est déficiente), peut-être que ses spots publicitaires auront moins d’impact. Ce n’est pas certain non plus.
Une cinquième raison est que la population américaine a changé. Les électeurs achetés par les démocrates à coups d’aides dites sociales sont plus nombreux qu’il y a dix ou quinze ans. Le lavage de cerveau effectué de l’école à l’université à des effets certains et entraine un vote à gauche aux allures de réflexe pavlovien chez nombre de jeunes diplômés. C’est triste, mais c’est ainsi. Hillary Clinton dispose d’un électorat captif qui votera pour elle, même si elle est en chaise roulante et incapable de dire un mot le jour de l’élection. Cet électorat voterait pour une vache laitière si on lui plaçait autour du cou une cloche sur laquelle serait écrits les mots, “candidate démocrate”.
J’espère que Trump parviendra à surmonter tous les obstacles, mais il y a vraiment beaucoup d’obstacles, et je suis inquiet pour un pays que j’aime profondément. Je suis inquiet pour le monde.
Vous avez aimé Obama? Si elle est élue, vous adorerez Hillary et son équipe !
Je ne pense pas qu’elle est atteinte seulement de pneumonie.
Tout indique qu’elle est atteinte de la maladie de Parkinson, entre autres, maladie qui peut provoquer une pneumonie, et son élection promettrait une présidence mafieuse, islamique, gauchiste, cloacale, et, surtout, téléguidée et prise en main par des gens qui gouverneraient à sa place et qui ne sont pas du tout des gens sympathiques.
Les Etats-Unis transformés en grande république socialiste du tiers-monde, déclinante, avec une Constitution et un Bill of Rights transformés en chiffon de papier ?
Si Donald Trump ne gagne pas, c’est sans doute pour bientôt.
Ceux qui ont lu mon livre Après Obama, Trump ?*, que les grands médias français boycottent, savent à quel point, sous Obama, les Etats-Unis ont d’ores et déjà avancé dans cette direction.
© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.