Le journaliste bien à gauche Shaï Golden (Aroutz 2 et anciennement Maariv) ne demandait qu’à faire un travail de journaliste honnête et de décrire la réalité telle qu’elle qu’il la voyait. Mais comme elle ne cadrait pas avec celle que veulent montrer avec acharnement ses collègues moins objectifs, il s’est attiré des centaines de réactions hostiles sur les réseaux sociaux de la part du microcosme auquel il appartient.
Evoquant sur sa page Facebook la rencontre de journalistes de sa chaîne avec le Premier ministre, Shaï Golden a notamment écrit: « Netanyahou est un homme brillant doté d’une puissance intellectuelle inhabituelle, bien supérieure à la plupart de politiciens israéliens d’aujourd’hui. Il jour dans une autre division, sur le plan intellectuel, au niveau de son esprit aiguisé, de la profondeur de sa pensée et de sa capacité d’analyse stratégique. Il n’y a pas à dire, c’est un géant parmi des nains ». Le journaliste a également fait l’éloge du sens de l’humour du Premier ministre, ses imitations de personnalités politique et même de son programme politique: « Contrairement à mes amis de la gauche, Binyamin Netanyahou a une vraie idéologie, tant sur le conflit israélo-palestinien que sur la place d’Israël dans le contexte géopolitique proche-oriental ou sur l’économie. A son actif, il faut dire qu’il est cohérent et conséquent dans sa vision du monde…«
Les réactions offusquées en provenance de collègues de gauche ou d’internautes n’ont pas tardé, et il s’est pris une volée de bois vert sur sa page Facebook. Des centaines de post hostiles lui ont été envoyées pour lui faire comprendre qu’un journaliste digne de ce nom ne peut pas et ne doit pas dire des choses positives sur Binyamin Netanyahou. « Vous avez en fait rencontré un menteur, un paranoïaque et un fou« , lui écrivait une internaute! D’autres estimaient carrément que « le Premier ministre l’avait sans doute drogué lors de cette rencontre« .
Epoustouflé par tant de mauvaise foi et de violence, Shaï Golden a répondu: « A l’attention de mes amis conternés et à ceux qui affirment que j’ai été drogué par le Premier ministre: le fait d’être journaliste et de manière générale un homme honnête est de décrire une réalité telle qu’elle est et non telle qu’elle était bien ficelée au moment de quitter votre domicile (…). Il n’y a pas à dire, certains des commentaires de mes amis de gauche ne sont autre qu’une mélodie bien huilée (…) qui pousse sur un terreau d’opacité et de cécité intellectuelles. C’est un cas classique de l’attitude de la gauche qui a oublié ce que signifie être de de gauche. Je m’excuse par avance au nom de la réalité qu’il y a dans le monde plus que les couleurs noir et blanc« .
Photo Wikipedia
.