Un nouvel exemple de soumission face à la violence arabe : la compagnie de transports public Egged a décidé de susprendre provisoirement l’itinéraire de ses lignes 1 et 3 qui mènent au Mur occidental à cause des émeutes et des caillassages d’autobus de plus en plus nombreux par des Arabes. Les véhicules prennent un itinéraire alternatif mais qui oblige les passagers à effectuer un bon bout de chemin à pied, au moins douze minutes, ce qui est inadmissible, et l’est encore plus lorsqu’il s’agit de personnes âgées ou handicapées.
Egged affirme que la consigne provient d’une source policière ainsi que d’un accord qui veut que lors d’événements violents, les autobus dévieront de leur trajectoire habituelle afin de ne pas mettre en danger les passagers et les chauffeurs. La police dément de son côté avoir donné une telle consigne et affirme que la compagnie a pris elle-même cette décision.
Ron Rottner, porte-parole d’Egged, a souligné que les autobus de la compagnie de transports qui circulent en Vieille ville sont victimes d’attaques régulières ces dernières semaines de la part « d’éléments extrémistes de la population arabe de Jérusalem ». Les véhicules sont souvent visés par des pluies de pierres qui mettent en danger les passagers et causent d’importants dégâts matériels.
Jérusalem, Lod, Ramla, Haïfa, Acre, Jaffa et le Néguev, une ligne conductrice caractérise ces lieux en principe sous souveraineté israélienne : un recul de l’autorité de l’Etat, la création de zones de non-droit et une soumission intolérable à la violence arabe.
La guerre de 1948 n’est pas encore terminée.
Photo Hatzala LeLo Gvulot