La violence dans le secteur arabe constitue l’un des principaux défis de société d’Israël. Le gouvernement s’était pourtant vanté au mois de mai dernier d’avoir réussi à diminuer de manière significative les chiffres de la criminalité dans ce secteur.
Puis les faits sur le terrain ont gâché la fête. Les crimes se poursuivent et hier soir encore un drame s’est produit à Lod.
Manar Abou Hadjadj, 34 ans, et sa fille Hadija, 14 ans, ont été assassinées dans leur voiture. La soeur jumelle de Hadija, Myriam, a été blessée à la jambe alors qu’elle s’enfuyait. Elle a eu la vie sauve parce que l’arme de leur assassin s’est enrayée.
D’après les premiers éléments de l’enquête, elles auraient été victimes d’une vengeance contre le père de famille. Celui-ci est impliqué dans des infractions pénales et il séjournerait actuellement à l’étranger. D’ailleurs, les trois femmes étaient allées lui rendre visite pendant l’été et venaient de rentrer en Israël. Elles ne faisaient l’objet d’aucune menace et n’étaient pas impliquées dans les affaires illégales du père de famille.
La police n’a pas encore mis la main sur les responsables de ces assassinats mais a assuré qu’elle plaçait cette affaire en priorité.
Pas plus tard que dimanche soir, un journaliste arabe israélien, Nidal Agbariya, a été assassiné à Oum El Fahm. Il avait reçu des menaces pour qu’il paie une dette contractée par l’un des membres de sa famille.
Le Premier ministre Yaïr Lapid a déclaré: ”L’horrible meurtre de Manar Hadjadj et de sa fille de 14 ans ajouté aux violences de ces derniers jours nous obligent à augmenter la présence policière dans les villes et à punir de manière plus sévère les actes de violence. Je présente mes condoléances à la famille Hadjadj et mes voeux de prompt rétablissement à la soeur jumelle”.