Alors que les députés Habayit Hayehoudi se font de plus en plus menaçants sur la question d’Amona, allant jusqu’à évoquer une grave crise gouvernementale, le conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit lâche une déclaration extrême concernant la loi de régularisation voulue par Habayit Hayehoudi et une majeure partie du Likoud: « Le vote d’une telle loi signifierait la fin de la démocratie israélienne ». Des propos que ne manqueront pas de récupérer les adversaires de cette loi au sein de l’opposition comme de la majorité, Benny Begin par exemple. Le conseiller juridique avait déjà indiqué que cette loi serait « indéfendable » en cas de recours devant la Cour suprême.
Le conseiller juridique explique son opposition farouche à une telle loi en disant qu’elle annulerait une situation juridique créée par décision de la Cour suprême ce qui constituerait « un coup fatal à l’Etat de droit et la séparation des pouvoirs ».
Au vu de l’ambiance électrique et tendue lors de la dernière réunion de crise à Amona, la situation politique risque fort de se crisper de manière significative au fur et à mesure que s’approchera la date fatidique de la destruction des maisons d’Amona telle que l’a ordonnée la Cour suprême.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90