Selon les dernières informations, le parti Habayit Hayehoudi aurait accepté le compromis proposé par le Premier ministre concernant la loi de régularisation: elle serait votée mais sans l’article 7 qui prévoit l’inclusion rétroactive du cas d’Amona. Le président de la coalition David Bittan (Likoud) a résumé la situation: « Sans Amona, la loi passe, avec Amona, la loi n’a aucune chance de passer ». Pour Amona, une solution serait proposée pour reconstruire le yishouv sur une colline voisine.
Mais sur le terrain, les habitants d’Amona et leurs soutiens se mobilisent déjà sur deux fronts: une manifestation est prévue devant le domicile du président de Habayit Hayehoudi Naftali Benett et parallèlement, les réseaux sociaux appellent un maximum de personnes à se rendre sur place afin d’empêcher l’évacuation prévue pour la fin du mois sur ordre de la Cour suprême.
Selon la chaîne Aroutz 1, même les éléments les plus à droite du Likoud se seraient résignés à l’évacuation d’Amona, à l’image de Tsipi Hotovely, car il est impossible de voter une loi qui prévoirait la non-exécution d’une décision déjà prise par la Cour suprême. Du moins lorsqu’il s’agit de maisons juives…
La loi de régularisation a pour but d’éviter à l’avenir des situations identiques à celle d’Amona.
Photo Hadas Parush / Flash 90