Haine antisémite, marasme économique, pénurie alimentaire… Tout autant de raisons qui poussent les Juifs vénézueliens à quitter cette terre inhospitalière et à monter en Israël.
L’aggravation de la crise économique et politique a fait fuir en nombre croissant les élites vénézuéliennes en général. Les Juifs, dont la présence remonte au 17ème siècle avec l’installation des marranos quittant l’Espagne, ont été particulièrement touchés après que le gouvernement vénézuélien a déclaré l’état d’urgence en mai 2016 en raison de la mauvaise gestion économique combinée à la baisse des prix du pétrole. Sans compter les nombreuses attaques antisémites entretenues par l’hostilité affichée de l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez envers Israël, allant jusqu’à expulser l’ambassadeur israélien de Caracas suite à l’intervention militaire de Tsahal à Gaza en 2009. Une hostilité qui s’est poursuivie sous le nouveau gouvernement du président Nicolas Maduro, selon la Anti-diffamation Ligue, qui n’a pas manqué d’alimenter une atmosphère « incendiaire » anti-israélienne et antisémite, publiant de nombreuses déclarations comparant Israël aux nazis et exigeant de la communauté juive sa condamnation de l’opération Bordure protectrice en 2014.
Interrogé par TPS, Avraham Ben Gigi, 23 ans, né d’un père israélien, originaire de San Antonio de Los Altos, une banlieue de Caracas, explique n’avoir jamais pensé à immigrer en Israël. « Je suis parti vivre à Philadelphie, puis à Miami. Mais la vie y est extrêmement difficile pour un immigré. Un ami m’a suggéré de monter en Israël et quand j’ai entendu parler du panier d’intégration, j’ai tenté ma chance ».
1500 juifs du Venezuela sont déjà en Israël
« Après trois mois sur place, je peux dire que mon déménagement en Israël a été la meilleure décision que j’ai prise. Je peux porter une kippa ici. Au Vénézuela, la synagogue la plus proche était au moins à 30 minutes en voiture de chez moi.
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