D’après les organisations qui travaillent sur le terrain dans différents pays à forte population juive, la crise du Corona provoque aussi des réflexions quant aux projets d’alya ou pour les Israéliens expatriés, de retour au bercail. Selon ces organisations, ce ne sont pas moins de 60.000 Israéliens résidant à l’étranger qui ont évoqué leur possible retour en Israël une fois que la crise sera passée. La raison d’un tel engouement est double: grâce aux médias et aux réseaux sociaux, les Juifs ou Israéliens de diaspora ont pu constater qu’Israël reste définitivement un lieu sûr par rapport au reste du monde, même en cas de crise comme celle-ci. Deuxièmement, le Corona va inévitablement avoir des conséquences économiques et sociales difficiles voire dramatiques dans de nombreux pays dits “riches” ce qui va pousser davantage de familles juives à opter pour Israël qui est vu comme une puissance économique relativement stable.
Les représentants de l’Agence juive, de Nefesh BeNefesh ou d’autres organisations liées à l’alya font toutes part de l’augmentation des demandes d’ouvertures de dossiers d’alya. Ainsi, en Grande-Bretagne, cinq-cent personnes ont contacté ces dernières semaines les responsables de l’alya alors que le nombre annuel d’immigrants en provenance de ce pays est de sept-cent. En France, un millier de familles attendent l’occasion de faire leur alya et en Russie quarante-mille dossiers d’alya ont été ouverts (35.000 olim pour toute l’année 2019).
L’Agence juive émet un pronostic très optimiste estimant que la vague de Corona pourrait provoquer à son tour une vague d’alya ou de retours de citoyens de l’ordre de cent-mille personnes dans l’année qui vient. Ce qui pose aussi la question des capacités des institutions israéliennes à assurer leur intégration d’autant plus que les budgets ministériels seront pour la plupart revus à la baisse et les dons philanthropiques venus de l’étranger se feront plus parcimonieux.
Le directeur de l’Agence juive Itshak Herzog a confirmé ce pronostic de “vague d’alya”, expliquant que toutes les périodes de crise dans l’Histoire récente ont poussé des Juifs à émigrer vers des cieux plus cléments, donc Israël. Il a naturellement lancé un appel au gouvernement israélien afin qu’il se prépare à cette éventualité. Itshak Herzog a également confirmé, par les nombreux témoignages qu’il reçoit sur le terrain, que la plupart des Juifs et des Israéliens expatriés se rendent compte qu’Israël est un pays fort et qu’il gère bien mieux la crise du Corona que certains pays dans lesquels ils se trouvent.
De son côté, Avi Gershinsky, directeur-général adjoint de l’organisation anglophone Nefseh BeNefesh a également indiqué que la question de l’alya a pris une ampleur sans précédent depuis l’éclatement de la crise du Corona. “Nous sommes prêts!”, a-t-il dit!
(d’après une enquête de Tsvika Klein – Makor Rishon)
Photo Gideon Markowicz / Flash 90
La Alyah des russes , alors là , il va falloir regarder de prêt tous les non juifs ou soit-disant juifs mais qui ne font absolument rien de juif ici en Israël et qui votent pour Liberman pour avoir un pays comme les autres . Je ne suis pas d’accord.
le premier virus n’est pas exterminé ,et un autre va arriver aussitôt et il sera plus mortel que le premier ,,on est pas sorti de la mouise
dommage …! moi qui croyais ,que le premier virus pouvait rapprocher les gens pour la paix ,mais l’alya va encore frapper .Heureusement que les palestiniens sont immunisés CONTRE LE SECOND
amen ,inchallah