S’il y a bien une parasha qui correspond aux Juifs de houts laarets, c’est le’h le’ha. On n’y parle que d’Alya, quitter son pays, sa maison, sa famille et aller vers la terre indiquée, sauf qu’aujourd’hui on connaît la destination et même son nom : Israël.
Et les commentaires vont bon train sur ce fameux ‘’Le’ha’’ : vers toi, pour toi, pour ton bien…
Les olim viennent, c’est vrai ; ils quittent tout comme Il le leur demande, même si ce n’est pas simple et ils passent pour la majorité ce bouleversement avec brio. La preuve, la plupart se demandent comment ils ont pu rester autant de temps à hésiter.
Le ‘’le’h le’ha’’ d’aujourd’hui concerne plus que jamais, non pas seulement les olim mais nous aussi, les Israéliens, qui vivons ici. Voilà que les Palestiniens qui demeurent en notre sein tentent par tous les moyens de nous faire revenir à un statut de Galout. Ils répandent à toutes les oreilles attentives que toute cette terre leur appartient… à commencer par le Mont du Temple. Hors voici qu’ils brûlent, sous le silence complice du monde, le tombeau de Joseph. Ils attaquent le Kever Rahel et prétendent qu’ils sont les victimes des Juifs. La guerre qu’ils mènent a dépassé celle des couteaux, c’est une campagne destinée à conquérir Erets Israël.
Les nations, la France comme les USA, tombent bien sûr dans le panneau. Leur présence ici, comme observateurs internationaux, signifierait un retour en arrière et une violation de notre souveraineté, donc une victoire pour le monde arabe qui se frotte déjà les mains. La mise en parallèle déplacée d’Obama qui appelle ‘’les deux parties au calme’’, prouve une fois de plus que nous sommes seuls dans cette guerre et qu’il nous faut la régler seuls aussi.
Le Le’ha en fait s’applique à nous… Nous sommes de nouveau dans le processus d’alya, de retour à la raison, à la maison. Nous nous débarrassons une fois de plus du tartre de culpabilité de la galout. Nous sommes en train, en nous défendant, en éliminant sans hésitation nos assaillants, de redevenir nous-mêmes. Enfin, nous détruisons leurs maisons, nous leur retirons leurs avantages, nous sommes prêts à mener la guerre, sans indulgence… il était temps. Nous n’allons tout de même pas leur dire merci de nous avoir ainsi réveillés du coma depuis Oslo, mais c’est la réalité. Ils ne veulent ni le Har Habayit, ni la Judée-Samarie, ni Jérusalem-Est… Ils veulent tout le pays, et plus encore, sans nous. Ou bien avec nous, comme au temps des pogroms de 1920 en Palestine…
Les dirigeants arabes, Abou Mazen et les députés arabes israéliens, bâtissent leur message sur le mensonge répétitif, qui devient pour ceux qui viennent tuer des Juifs, une vérité absolue.
Le moral des Israéliens n’est pas en chute libre, au contraire. Les dirigeants peuvent accélérer et durcir le ton et l’action, le peuple suivra.
Il faut nous armer de patience, de sagesse et de détermination. Nous avons déjà traversé des guerres… celle-ci aussi nous la gagnerons, beezrat Hachem, beyahad.
Avraham Azoulay