L’entretien du président Biden avec Benjamin Nétanyahou, suivi par la rencontre du président Herzog à la Maison Blanche et le discours au Congrès, mettent un terme à la crise entre Washington et Jérusalem. la raison, peut-être, l’a enfin emportée sur les relations passionnelles. Le président américain et le Congrès américain sont conscients que les intérêts politiques, diplomatiques, et stratégiques avec Israël sont réciproques. En fait, un affaiblissement de l’Etat juif par le mépris de Nétanyahou agira contre les intérêts des Etats-Unis au Moyen-Orient. Les Etats arabes proches de l’Amérique craignaient en effet l’abandon, une attitude similaire à leur égard. L’Arabie saoudite a déjà subi le même comportement inamical de la part de l’administration Biden.
Au fil des années, nous constatons que les relations entre les États-Unis et l’État juif soufflent le chaud et le froid. Depuis 1948, nous avons assisté à des malentendus, des frictions et des crises parfois graves mais les relations n’ont jamais abouti à la rupture ou au divorce. Les commentaires de certains journalistes, les analyses des anciens généraux du Renseignement, des leaders de l’opposition et des dirigeants communautaires sont toujours exagérés et alimentent, à chaque fois, la querelle pour des intérêts politiques ou personnels. En revanche, Nétanyahou a eu tort de jouer la carte des Républicains en négligeant le parti démocrate et ses nombreux militants juifs. Son intervention est interprétée de camouflet et d’ingratitude à l’égard des Etats-Unis, d’autant plus que parmi tous les présidents démocrates, ce président avait prouvé qu’il est un ami sincère de l’Etat d’Israël et que ses relations avec Nétanyahou ont débuté il y a plus de quarante ans alors que Bibi était ambassadeur à l’ONU.
Jusqu’à ce jour, Biden s’entêtait à nourrir les rancunes. Il est regrettable que les sentiments d’amertume s’exprimaient par des confidences au journaliste Thomas Friedman devenu bizarrement le porte-parole officieux de la Maison Blanche. Cette connivence entre le pouvoir américain et le New York Times est contraire à la déontologie, elle n’est pas digne de la part d’une grande puissance à l’égard d’un allié fidèle comme l’Etat juif. Elle met également en jeu la crédibilité d’un journal prétendant être indépendant et de référence. Franchement, cette attitude manque de transparence et de franchise, elle est hypocrite et même enfantine car comment expliquer les différentes versions concernant l’invitation de Nétanyahou à la Maison Blanche. Un président américain qui décide de réviser sa politique à l’égard d’Israël, doit le dire clairement, et non pas par le biais d’un journaliste prétentieux et moraliste proche de la cour et des farouches opposants à Nétanyahou…De même, comment réagir si Biden décidera demain d’aboutir à un accord tacite sur le nucléaire avec l’Iran…
La révision de la politique américaine est donc nécessaire, mais non pas pour punir Nétanyahou et isoler Israël. Washington devrait, tout naturellement, tourner la page et renforcer ses relations amicales et stratégiques avec Jérusalem. Trouver une entente et ne pas intervenir brusquement et publiquement dans nos affaires intérieures ni dicter l’ordre du jour concernant le dossier palestinien. La sagesse, la realpolitik, et la raison d’Etat devraient l’emporter sur toutes les divergences personnelles et les malentendus.
Dans ce contexte, le président Itzhak Herzog suit les pas de son père et joue un rôle très important dans ce sens. Il tente à apaiser les esprits en s’imposant comme intermédiaire dans les pourparlers entre la coalition et l’opposition sur la réforme judiciaire. Et à l’étranger, il demeure le représentant le plus respectable et le plus crédible de l’Etat juif et démocratique.
Son discours devant le Congrès a été remarquable et bien construit avec des messages claires et limpides. Les multiples salves d’applaudissements témoignent de la grande amitié des Américains à l’égard du peuple juif et d’Israël. Il s’agit d’un atout stratégique considérable qui remet à leur juste proportion les divergences entre les deux gouvernements. Il n’y a pas d’autre alternative à l’alliance avec l’Amérique et nous devrions la sauvegarder tout en adoptant une politique indépendante mettant nos intérêts sécuritaires en priorité. Dans l’intérêt commun une concertation préalable est préférable avant toute décision majeure. Le président Herzog a évoqué justement le partage des mêmes valeurs universelles et que nous formons ensemble une grande famille. C’est dans ce cadre fraternel que nous devrions agir pour renforcer notre résilience et consolider nos relations avec la société des nations.
Freddy Eytan
Source: jcpa-lecape
Freddy Eytan, Que d’articles publiés sur L.P.H. pour arriver à ma conclusion que je martèle depuis si longtemps, à savoir « il n’y a pas, dans les conditions géopolitiques actuelles et passées, d’autre alternative qu’une alliance avec les U.S.A. !!! Il vous en a fallu du temps pour le reconnaître …….Votre passion de BIBI finit par s’incliner devant ma raison ! Pour combien de temps ?
Mais enfin ce n’est pas Usa qui boude Ysraël ? Bouderie entretenue par le bide inconsistant du plus sénile président US que que Oncle Sam ait jamais eu ? Ysraël mérite son premier ministre actuel, dernier rempart, modéré (oui oui) contre la liquéfaction du judaïsme de la société civile Ysraëlienne ! Nous sommes observés par le Ciel.
Et une cour suprême déséquilibrée à gauche est LE danger. Danger, justement, pour la démocratie. Quant à une farfelue théocratie, ce sera au Messie de la produire. L’ignorance abyssale du judaïsme par la gauche se prouve par ces manifestations antidémocratiques incessantes.!
L’alliance entre Israël et les USA était au beau fixe avec Trump, ami sincère d’Israël et vrai patriote américain.
Trump devrait revenir à la Maison Blanche l’année prochaine pour rétablir l’alliance entre Israël et les USA.
C’est Obama/Biden qui sape l’alliance entre Israël et les USA, en traitant Israël comme un vassal et non comme un état souverain!
Obama veut sa revanche contre Netanyahu qui lui a tenu tête avec raison et détermination en lui disant publiquement: « Non Mr. le Président, votre prétendue « solution à deux états » avec un état « palestinien » terroriste en Judée, Samarie et Jérusalem, ne se fera pas! Jamais! ».
Obama a aussi tout fait pour diviser et détruire les USA!
La « solution à deux états » préconisée par le Frère Musulman Hussein Obama devait amener à la fin de l’unique état juif, mais Netanyahu s’y est opposé avec raison et déterminaion et il a gagné!
Les israéliens ont donc confiance en lui et aucune confiance en Lapid le traitre vendu, ni en Ehud Barak, le copain de Clinton pour les partouzes pédophiles, ni en Olmert le voleur, qui tous trois étaient prêts à abandonner tous les territoires d’Israël à ses pires ennemis.
L’Etat d’Israël dans sa courte existence a eu 3 alliés, la Tchéquie avec le bon vouloir de la Russie de Staline, la France, et enfin l’Amérique après que De Gaulle a rompu unilatéralement les liens avec Israël. Les 2 premiers alliances avec Israël ont apporté des victoires à Israël, la 3ème, celle avec l’Amérique, a apporté à Israël que des échecs et des désastres. Pendant que les 2 premiers alliances ont été sans conditions, la 3ème avec l’Amérique était avec conditions. L’Amérique a dit à Israël qu’elle l’accepte comme allié à condition qu’Israël ne gagne plus jamais de guerre contre les Arabes et permet aux terroristes Amalékites de tuer des Juifs parce que Juifs sans trop réagir. Et tous les dirigeants d’Israël ont accepté cette alliance suicidaire pour le peuple d’Israël. Arrive le Président Trump qui se range du côté d’Israël, reconnait à Israël de se défendre et même d’aller jusqu’à gagner contre les Arabes et les Amalékites, reconnait la capitale d’Israël, le Golan et la Judée comme territoire légitime d’Israël. Et accuser Bibi d’avoir penché nettement du côté du Président Trump est mesquin et idiot, Bibi a bien agi. L’Amérique est nocif à Israël et Israël doit se débarrasser d’un allier qui soutient Israël comme la corde soutient le pendu. Il n’y a que le Président Trump qui est un vrai ami et allié d’Israël, Biden et Obama sont les plus grands ennemis d’Israël.
L’ingérence de Biden est indigne, inacceptable, intolérable. Biden s’est mis à dos de nombreux alliés pour le plus grand bonheur de la Chine et même de la Russie.
En géopolitique, la raison soumise aux variables géographiques l’emporte toujours sur la passion des comportements des acteurs de la politique.
En tentant de prendre de l’altitude sur cette relation USA-ISRAEL, il est bon de mettre à jour quelques rappels.
-Une célèbre maxime d’Elie Wiesel inscrite sur le mur de l’auditorium du centre Rachi à Paris se lisait ainsi:
« Avec Dieu ou contre Dieu, mais jamais sans Dieu »
En paraphrasant cette sentence dans son actualisation de cette relation, cela donne:
Avec Israël ou contre Israël, mais jamais sans Israël
.La profonde intelligence d’Henry Kissinger l’avait pressentie en son temps quand il considérait Israël comme le gendarme du Moyen Orient, bien entendu fort content de faire sous traiter le sale boulot. C’est cette géopolitique du win win qui régit les relations internationales et non les preuves d’amour entre les nations.
-Une autre sentence aussi célèbre rapportée dans le talmud au sujet des maitres de la michna et de la guemara au sujet de leurs récits aguadiques, pour leur compréhension par leurs lecteurs:
-nous sommes des nains juchés sur des épaules de géant.. La perspective profonde d’un horizon dans lequel est projeté un événement ne laissant pas d’espace à une vue court-termiste.
Alors, certains événements très proches de nous viennent nous surprendre pour nous aider à décrypter cette forme de cécité.
–Les récents accords d’Abraham transformés en traité de paix signés avec des monarchies pétrolières et dont Michel Bar Zohar le fameux biographe de Ben Gourion qui soulignait que c’est L’Iran qui a jeté dans les bras d’israel ces monarchies arabes.
-Le Roi M6 du Maroc qui invite Natanayou à se rendre en visite officielle faisant suite à la reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental par Israel.,et transformation du bureau de représentation en future ambassade d’Israel au Maroc.
Le 15 et 16 juillet dernier, le Président Algérien Tebboune en route ver la chine fait escale à Doha pour rencontrer l’Emir du Quatar pour lui faire part de ses états d’àme;il se dit soucieux et inquiet du rapprochement militaire d’Israel avec le Maroc et d’un occident pro marocain.
Sa demande à l’Emir est, compte tenu du poids économique de ce dernier , de faire pression sur les USA et La France pour réduire cette agressivité qu’il ressent de l’occident.
L’histoire est vraiment curieuse dans ses détours et renvoie les maitres des horloges aux réglages de leurs mauvais aiguillages.
Merci à Elie Wiesel de l’avoir pu paraphraser; Avec Israël ou contre Israel,mais jamais sans Israël.
Pour les citoyens israeliens que nous sommes,relisons le psalmiste avec les lunettes de notre actualité.
Ils ont de yeux et ils ne voient pas,ils ont des oreillkes et ils n’entendent pas.
Jean-Loup, tu vas à l’essentiel. Oui, heureusement que Bibi était là pour tenir tête à ce méchant et incapable Hussein O et son valet minable et corrompu Let’s go Brandon. Et heureusement qu’à nouveau Bibi fait barrage au couple infernal qui veut détruire Israël. Vivement le retour du Président Trump pour qu’Israël puisse respirer un peu. Hussein O, le frère Musulman, a poussé au putsch les Frères Musulmans en Egypte pour destituer Moubarak. Son valet Let’s go Brandon a lancé en Israël les goychistes à faire un putsch contre Bibi, mai Bibi heureusement tient tête à la meute pour notre plus grand bien.
Oui Mr c est extreme mais c est la verité…. heureusement pour Israel notre BIBI tient bon et que Hashem lui donne la force et la santé pour resister a TOUT ennemi de notre Pays ….AMEN….
Maurice, que Dieu vous entende, amen.