Les débats battent leur plein au sein du Parti démocrate pour la finition de la plateforme électorale définitive du parti qui devra être adoptée par la convention démocrate qui débute dans quelques jours. Selon le site Politico qui a livré quelques informations sur le contenu de cette plateforme, trois grand sujets principaux sont l’objet d’âpres discussions entre le « camp modéré » représenté par Joe Biden et l’aile « progressiste » du parti : le système de santé, le système pénal et…la politique à adopter face à Israël !
Selon le site « Politico » qui cite des sources proches des discussions, si les positions de Joe Biden concernant Israël ont réussi à l’emporter majoritairement, l’influence des milieux gauchisants du parti se fait de plus en plus sentir de manière générale, et concernant Israël en particulier. Ainsi, si la plateforme démocrate refuse toujours de conditionner l’aide américaine à Israël à la politique menée par le gouvernement israélien envers les « Palestiniens », mesure demandée par l’aile gauche (et par Bernie Sanders), elle exprime par contre sa totale opposition à la construction juive en Judée-Samarie, dans le Golan et dans les parties de Jérusalem libérées en 1967. L’aile dite « progressiste » considère ce rajout comme « un succès qui en appellera d’autres », car en 2016, elle n’avais pas réussi à insérer cet article dans le programme d’Hillary Clinton.
Autre succès de l’aile gauche du Parti démocrate : elle a réussi à faire inscrire dans la plateforme un texte « médian » et flou concernant le BDS: « Le Parti démocrate s’oppose à toute tentative d’adopter une attitude différente ou malhonnête envers Israël et de porter atteinte à sa légitimité, à l’Onu ou dans le cadre du Bds mais il s’engage en même temps à assurer la liberté d’expression à tous les citoyens conformément à la Constitution ». Les membres de l’aile gauche du parti y voient une nouvelle percée en leur faveur car selon eux la liberté d’expression qui leur est assurée annulera finalement le combat contre le Bds. Ilhan Omar, Rashida Tlaib et autres Alexandria Ocasio-Cortez ont de beaux jours devant elles.
Enfin, le virage à gauche du Parti démocrate – déjà entamé sous l’ère Obama – s’exprime aussi concernant l’Iran : « Le parti démocrate estime que les Etats-Unis ne doivent pas encourager les changements de régime dans d’autres pays, et refuse que ce soit la politique américaine vis-à-vis de l’Iran ».
Un message qui aura été entendu et apprécié au sommet de l’Etat-terroriste.
Photo Illustration