Après la fuite d’informations non confirmées quant à une « sex-tape » impliquant Donald Trump, le directeur des services des Renseignements américains James Klapper a publié jeudi un communiqué dans lequel il présente ses excuses au président élu pour les fuites émanant de l’un de ses services.
Cette affaire fait depuis quelques jours la une des médias américains mais aussi étrangers, et elle a été évoquée avec fracas mercredi lors de la première conférence de presse donnée par Donald Trump.
A l’origine, une « révélation » faite par un journaliste d’investigation britannique à propos d’une vidéo qui aurait été filmée en 2013 lors d’un voyage de Donald Trump à Moscou, et dans laquelle on le verrait en compagnie de prostituées dans un hôtel. Selon ce journaliste, cette vidéo serait entre les mains des autorités russes qui menaceraient de la diffuser au cas où Donald Trump ne suivait pas une politique désirée par Vladimir Poutine. C’est ce qui expliquerait selon ce journaliste (qui est entrée dans la clandestinité jeudi) pourquoi le président américain montrerait de si bonnes dispositions envers le régime de Vladimir Poutine.
L’information aurait alors été communiquée aux services de Renseignements américains, avant d’arriver à la rédaction de CNN sans doute par le concours « d’amis qui veulent du bien à Donald Trump » situés assez haut dans l’Administration sortante…
James Klapper a indiqué avoir eu une conversation sur ce sujet avec Donald Trump et lui avoir exprimé son désaccord à propos de ces fuites qui constituent « un danger pour la Sécurité nationale ». Le directeur a également précisé que cette ‘information’, détenue depuis plusieurs mois déjà par ses services, n’avait jamais été authentifiée.
De son côté, après sa conversation avec James Klapper, Donald Trump a twitté: « James Klapper m’a appelé au téléphone afin de se démarquer de cette fuite et du rapport mensonger qui a été diffusé de manière totalement illégale. Il s’agit d’accusations sans fondement ».
Moscou avait également nié catégoriquement détenir un « dossier chaud » concernant Donald Trump afin de s’en servir comme moyen de chantage.
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