Une fois de plus, les médias et les chancelleries occidentales sont en décalage par rapport à l’opinion publique américaine. Dans le bras-de-fer qui oppose Washington et Pyong Yang, le président américain gagne six points dans l’opinion de son pays qui approuve sa fermeté face au tyran fou Kim Jong-un.
Dans un sondage du très sérieux institut Rasmussen, Donald Trump passe de 39% à 45% d’opinions favorables en une semaine.
A l’opposé, aussi bien les chancelleries occidentales que les grands médias internationaux présentent Donald Trump et Kim Jon-un comme étant tous les deux responsables de l’escalade des menaces quand ils ne désignent pas le président américains comme irresponsable .
Le président français Emmanuel Macron a eu un entretien téléphonique avec le président Trump, et tout en se disant préoccupé par la menace balistique nucléaire nord-coréenne il a dit au président américain qu’il fallait baisser la tension et réduire la rhétorique guerrière. Comme si Kim Jon-un était un chef d’Etat rationnel, Emmanuel Macron a dit à Donald Trump: “Les dirigeants de la planète doivent oeuvrer ensemble afin d’amener ce pays isolé vers le dialogue sans conditions préalables”. Selon la Maison-Blanche, Donald Trump lui aurait répondu: “Il est du devoir des Etats-Unis de stopper la menace nucléaire de la Corée du Nord”.
Quatre-vingt ans après les Accords de Munich, les pays d’Europe n’ont toujours pas compris que la politique d’apaisement envers les dictateurs ne fait que renforcer leur pouvoir et leur détermination.
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