La diplomatie israélienne s’emploie ces derniers mois à vouloir réformer en profondeur le fonctionnement de l’UNRWA, l’agence de l’ONU créée exclusivement pour les “réfugiés” arabes palestiniens. A Jérusalem on estime qu’il faut profiter de la fenêtre des quatre ans au minimum de l’Administration Trump, très sceptique et méfiante envers l’ONU, pour pousser à la roue et s’attaquer au scandale qui a pour nom UNRWA.
Grâce notamment à des journalistes-investigateurs comme David Bedein, qui a écrit plusieurs ouvrages remarquables sur la question, Israël a déjà fourni de nombreux dossiers et de la documentation implacable sur le fonctionnement anormal et pernicieux de l’UNRWA. Il s’agit entre autre de l’implication du Hamas dans son organigramme et son fonctionnement, de l’enseignement à la haine antisémite, du soutien au terrorisme et au négationnisme présents dans les écoles placées sous son contrôle ainsi que de l’une des plus grandes manipulations du siècle : l’obtention du statut de ‘réfugié’ de père en fils, privilège qui coûte des centaines de millions de dollars chaque année et qui n’existe pas au Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés qui a en charge tous les autres réfugiés de la planète.
Israël ne souhaite pas pour l’instant une dissolution de l’UNRWA car les conséquences retomberaient essentiellement sur l’Etat juif, mais par contre, faire disparaître ce statu héréditaire de ‘réfugié’ peut être un objectif accessible du fait d’un large soutien de l’Administration américaine actuelle.
C’est l’objet de la visite à Washington qu’a entamé lundi la vice-ministre des Affaires étrangères Tsipi Hotovely, qui rencontrera des hauts responsables américains, dont son homologue, le Secrétaire d’Etat-adjoint John Sullivan. Elle aura aussi des entretiens avec des membres du Congrès, dont le sénateur du Texas Ted Cruz qui a présenté récemment une proposition de loi en ce sens.
Avant de s’envoler pour les Etats-Unis, Tsipi Hotovely a déclaré : « Les Etats qui financent l’UNRWA ont un grand rôle à jouer dans son fonctionnement, et les Etats-Unis, comme principal bailleur de fonds peuvent permettre aujourd’hui une démarche historique afin de changer en profondeur la réalité sur le terrain. Depuis des décennies et jusqu’à l’heure actuelle et depuis des, l’UNRWA s’emploie à perpétuer la situation de réfugié au lieu d’y trouver une solution réaliste ».
Photo Miriam Alster / Flash 90
.
Le peuple dit “palestinien” : le seul peuple à avoir le gêne R (comme réfugié) dans son ADN.
Donc, pas touche à Son ADN….
PI-TOY-ABLE…..