Les cas de déclarations rabaissantes et méprisantes d’intellectuels envers les électeurs de droite et les partisans du Premier ministre sont devenus chose courantes. Comme s’il y avait d’un côté les « éclairés » et de l’autre les « primitifs ». Une violence verbale et une arrogance qui s’amplifient au fur et à mesure que l’évolution démographique fait son chemin et fait éclore des catégories de population plus patriotes, plus sionistes et plus proches de la tradition.
Cette fois-ci, c’est le Dr. Liraz Margalit, maître de conférences en psychologie au Centre Interdisciplinaire de Herzliya, qui a écrit des propos scandaleux. Dans une tribune publiée dans « The Marker », annexe économique de « Haaretz », elle a voulu dresser le portrait psychologique des partisans du Premier ministre et a notamment écrit : « Ne cherchez pas des motifs rationnels chez les partisans de Binyamin Netanyahou. De manière plus profonde, il répond à leurs lacunes psychologiques (…) Il s’agit d’un attachement qui ressemble à celui qui se développe chez l’enfant à ses parents dans les premières années de sa vie, car ils lui procurent protection et sécurité (…) Binyamin Netanyahou procure à ses partisans le sentiment qu’ils peuvent lui faire confiance et ainsi, il les libèrent de leur stress quotidien. C’est le cas de toutes les personnes qui sont dans une situation affective délicate et qui sont prêtes à suivre tout leader charismatique, comme dans le cas des sectes ».
Après les « embrasseurs de mezouzot », le « troupeau qui suit aveuglément » ou les « partisans qui suivraient Netanyahou même s’il avait violé leur fille » et j’en passe, voilà les « déficients psychologiques » qui ont besoin d’un gourou-protecteur.
Apparemment, il faudrait changer de peuple, comme le disait un leader travailliste après la victoire de Menahem Begin en 1977.
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